Il y a plusieurs semaines, Fabrizio Ravanelli avait confié qu'il se verrait bien un jour diriger l'Olympique de Marseille. Cela sera peut-être le cas dans quelques années mais pas dans l'immédiat car il n'est pas suffisamment prêt, en témoigne son départ de l'AC Ajaccio après la défaite hier face à Valenciennes (1-3). Mais surtout car Elie Baup, lui, n'est pas encore parti de l'OM.
Après la défaite contre Reims (2-3), la cinquième d'affilée toutes compétitions confondues, les dirigeants du club s'étaient évertués à défendre le technicien phocéen. Du côté des joueurs, au-delà du soutien affiché dans les médias, c'est bien sur le terrain que Baup attendait un coup de pouce de leur part. Steve Mandanda s'en est chargé en arrêtant samedi un penalty, permettant ainsi de stopper l'hémorragie face à Rennes (1-1).
S. Diawara - «le coach sait qu'on ne va jamais le lâcher»
Mandanda a bel et bien offert plus qu'un point à son équipe en repoussant la tentative de Nelson Oliveira. L'ancien Havrais a également donné une grande bouffée d'oxygène à son entraîneur. A l'image de ses coéquipiers, après un début de rencontre catastrophique, le portier marseillais s'est retroussé les manches et a démontré que l'équipe n'avait qu'une envie : redresser la barre pour ne pas lâcher son coach. «Le coach sait qu'on ne va jamais le lâcher et qu'il peut compter sur nous. Je pense qu'encore ce soir, on le lui a montré», a déclaré Souleymane Diawara en zone mixte.
Une réaction que le principal intéressé a naturellement apprécié. «On a le mérite de revenir et de faire une deuxième partie de première période très intéressante. Quand on est dans ces situations, tout le monde est marqué. C'est pour ça que c'est bien d'avoir pris un point, a indiqué Baup après la rencontre. J'ai beaucoup aimé qu'on ne lâche pas l'affaire, qu'on mette toute notre énergie à ne pas accepter la situation.» 5e au classement avec 18 points, l'OM devra néanmoins bonifier ce bon point samedi prochain face à Sochaux.
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