Après la gifle reçue face à Montpellier (5-1), le 6 octobre dernier, Jean-Michel Aulas s'était montré très optimiste, s'enflammant presque parfois, lors des rencontres suivantes avec notamment un nul contre Bordeaux, une victoire face à Rijeka puis le succès sur Guingamp après une défaite à Monaco. Un discours qui pouvait paraître étonnant au vu des prestations sans éclat d'une formation lyonnaise fébrile après son début de saison raté. Le discours de JMA a cependant changé jeudi soir.
Aulas voulait les trois points
A quelques jours du derby face à Saint-Etienne, l'OL a concédé le nul sur la pelouse de Rijeka (1-1), en Ligue Europa. Un déplacement en Croatie effectué avec un groupe très jeune et des joueurs en manque de temps de jeu afin de préserver les cadres pour le déplacement à Geoffroy-Guichard. Dans ces conditions, le nul obtenu avec une équipe expérimentale était presque attendu et il aurait pu une nouvelle fois satisfaire Aulas. Ce n'est pas vraiment le cas...
Le discours du président lyonnais respire beaucoup moins l'enthousiasme. «Il y a de la déception puisque je pense qu'il y avait mieux à faire. Un nul à l'extérieur c'est toujours une bonne opération. Mais la victoire du Betis nous met en difficulté pour la suite de la compétition. De la déception car l'adversaire était largement à notre portée. Ce qui compte c'est le résultat et le nombre de points. On s'est un peu grisé après l'ouverture du score. Il nous aurait fallu prendre les trois points» , a déclaré le patron des Gones après la rencontre.
Garde satisfait mais sous pression ?
Des propos qui peuvent étonner alors que Garde s'est montré «satisfait puisqu'on repart sans casse et des joueurs ont pu reprendre du rythme. Les jeunes se sont aussi montrés à la hauteur.» Aulas souhaite-t-il mettre un peu plus de pression à son entraîneur, qui a récemment repoussé à plus tard les discussions pour une prolongation de son contrat qui se termine en juin prochain ? C'est une possibilité, même si la volonté d'Aulas de faire bonne figure sur la scène européenne peut également expliquer sa déception.
En tout cas, l'exigence du président semble être montée d'un cran alors que l'OL est 2e du groupe I, à deux points du Betis Séville et avec deux longueurs d'avance sur le Vitoria Guimaraes. Deux adversaires que les Gones rencontreront respectivement le 28 novembre et le 12 décembre.
Et vous, que pensez-vous de ce changement de discours de la part d'Aulas ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...