le 14/11/2013 à 15h07

Les clubs français reportent la grève !

J.-P. Louvel souhaite poursuivre le dialogue avec le gouvernement
La 15e journée de Ligue 1 et la 16e de Ligue 2 se joueront comme initialement prévu lors du dernier week-end de novembre. L'UCPF a en effet annoncé ce jeudi que la grève était reportée à une date ultérieure. Autrement dit, la menace n'est pas encore levée. Pour le moment...

Réuni en comité exécutif ce jeudi à Paris, le syndicat des clubs de football professionnel (UCPF) a annoncé que la grève des clubs de Ligue 1 et Ligue 2, initialement prévue pour le dernier week-end de novembre, est reportée à une date ultérieure !

Les clubs veulent poursuivre le dialogue

Alors que le député PS Jean Glavany a été nommé médiateur pour tenter de rapprocher la position des clubs avec celle du gouvernement au sujet de la taxe Hollande, l'hypothèse d'une grève n'est donc pas annulée, au cas où la «médiation autour de la taxe à 75% échouerait. Nous laissons place au dialogue, à la discussion» , a indiqué le président de l'UCPF, Jean-Pierre Louvel.

Repousser l'échéance pour mieux annuler la grève

Pas annulée, pour le moment... Car il parait assez évident que les clubs ont brandi une menace qu'ils n'ont au fond aucune envie de tenir. D'une part cela n'arrangerait probablement pas leur image et celle des footballeurs auprès des Français. Aussi et surtout, cette «journée blanche» n'est pas l'annulation de dix matchs de championnat, mais leur report.

Il faudrait donc trouver une nouvelle date pour les jouer, ce qui pose problème dans un calendrier déjà bien chargé. Les premiers ennuyés seraient donc les clubs eux-mêmes, car contrairement à des grèves organisées dans d'autres secteurs d'activité, celle-ci n'a pas pour vocation à bloquer le pays et ne gène en rien le président de la République...

Dans ces conditions, et sachant qui plus est que les Français dans leur majorité sont contre ce mouvement de grève, pour quelle raison François Hollande déciderait-il de lâcher du lest ? S'ils se refusent à l'avouer publiquement, les présidents de clubs cherchent donc le moyen de reculer sans perdre la face, en espérant le moindre signe positif en provenance du gouvernement pour annoncer que cette journée blanche n'aura finalement pas lieu...

Les clubs obtiendront-ils gain de cause ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...

Par Nicolas Lagavardan, le 14/11/2013 à 15h07
Ça a fait le BUZZ actuellement