le 15/11/2013 à 11h52

Monaco : le club refuse d'obtempérer et agite la menace d'un départ de Rybolovlev !

Rybolovlev menace de partir pour mettre la pression à la LFP
L'AS Monaco n'a pas l'intention de délocaliser son siège social en France. Le club de la Principauté a campé sur ses positions jeudi lors d'un rendez-vous avec le Conseil d'Administration de la LFP. Pour mettre un peu plus de pression, l'ASM évoque même un possible départ de Dimitri Rybolovlev.

Comme nous vous l'évoquions mercredi, le Sénat a adopté un amendement visant à soumettre la taxe à 75% à l'AS Monaco. Pour entrer en vigueur, il devra cependant encore être adopté par l'Assemblée nationale. En attendant, les avantages fiscaux du club de la Principauté continuent d'alimenter les débats. Sommée par la LFP de délocaliser son siège social en France afin d'abandonner ses privilèges, l'ASM campe sur ses positions.

Les dirigeants monégasques ont d'ailleurs une nouvelle fois affiché leur détermination lors d'une réunion avec le Conseil d'Administration de la LFP, jeudi. «Après consultation avec les plus hautes autorités du club, il a été décidé que l'on ne pourrait en aucun cas obtempérer et transférer notre siège en France. L'Etat monégasque ne peut pas non plus envisager une telle éventualité. Si l'arrêt du Conseil d'Etat nous était défavorable - ce que je ne pense pas -, le problème resterait donc entier» , a déclaré l'administrateur de l'ASM, Willy de Bruyn, dans des propos relayés L'Equipe.

Monaco met la pression

Alors que la menace d'une exclusion de Monaco du championnat de France a même été évoquée, le vice-président Vadim Vasilyev a tenu à rappeler le futur rôle du club du Rocher. La présence de l'ASM aura des conséquences sur la future renégociation des droits TV en France en 2016, les droits internationaux de la Ligue 1, l'amélioration de l'indice UEFA ou encore l'arrivée de nouveaux sponsors et investisseurs. Les Monégasques estiment également être pénalisés par la faible affluence au stade Louis II et ne pas profiter d'importantes recettes au niveau de la billetterie comparé à ses rivaux.

Pas sûr que cela suffira à convaincre la Ligue et les présidents des autres clubs de L1, mais Monaco affiche en tout cas une véritable fermeté et semble prêt à mettre à son tour la pression à la LFP. «Ils nous ont dit que, si on ne voulait pas d'eux, il fallait leur dire car M. Rybolovlev était prêt à s'en aller» , a confié une personne présente à la réunion au quotidien Le Parisien. Reste désormais à savoir si la Ligue et l'ASM mettront leurs menaces à exécution si la situation n'évolue pas...

Et vous, que pensez-vous des avantages fiscaux de l'AS Monaco sur ses concurrents ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Romain Rigaux, le 15/11/2013 à 11h52
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