Depuis l'éviction d'Elie Baup samedi après une dernière défaite la veille contre Nantes (0-1), des noms d'éventuels successeurs reviennent avec de plus en plus d'insistance du côté de l'Olympique de Marseille, parmi lesquels celui de Frédéric Antonetti, l'ancien entraîneur rennais faisant même figure de favori. Hier lundi en conférence de presse, Vincent Labrune a néanmoins tenu à démentir toute approche avec un quelconque technicien.
«Pas le début d'une shortlist»
«Il n'y a pas le début d'une shortlist, de pré-liste, il n'y a rien du tout», a déclaré le président phocéen. S'il concède qu'une réflexion sera menée «dans les prochaines semaines», Labrune estime cependant que «l'urgence de court terme, c'est de remobiliser les énergies jusqu'à la trêve». Autant dire que s'il réussit sa première mission, l'intérimaire José Anigo pourrait bien être amené à faire durer le plaisir un peu plus longtemps que prévu.
Une thèse à laquelle croit par exemple Eric Di Meco. L'ancien latéral gauche olympien estime en effet qu'avec la fameuse taxe à 75% et les indemnités que devra verser le club à son ancien technicien, les dirigeants marseillais devraient avoir des difficultés à se payer un nouvel entraîneur, alors que RMC avançait dimanche que les conditions salariales d'Antonetti pourraient constituer un frein à son arrivée à l'OM.
Di Meco et Diouf voient Anigo finir la saison
«Les dirigeants nous ont expliqué que les cinq millions qu'ils devaient payer pour la taxe à 75% allaient mettre les finances du club en péril. Si je sais compter, un an et demi d'indemnités plus un nouveau coach qui arrive, on n'est pas loin des cinq millions. D'après moi, financièrement ils ne pouvaient pas faire autrement. Je pense qu'ils ne prendront pas d'autre coach pour le moment, surtout si José a de bons résultats. Je pense que le provisoire durera», a jugé le consultant sur RMC.
Un sentiment partagé par l'ancien président Pape Diouf, qui pense que la mission du directeur sportif pourrait se prolonger en cas de bons résultats. «Si les résultats sont bons, je ne vois pas trop pourquoi il faudrait changer. Lui-même voudra sans doute continuer. (...) Maintenant, si les résultats devaient être contraires, il y a des chances, à ce moment-là , qu'il retrouve ses anciennes fonctions», a-t-il confié à La Provence. Il sera alors temps de contacter un certain technicien corse (ou un autre) pour prendre la relève...
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