«J'ai discuté beaucoup avec lui avant le match pour m'assurer qu'il pouvait jouer. Il a besoin de beaucoup jouer, je prends sur moi la performance de Yoann. Ça va l'aider à faire de meilleures performances. J'ai forcé pour qu'il joue et apporte de la confiance à l'équipe. Je savais que Yoann n'était pas totalement prêt.» Après la victoire de Lyon à Nantes dimanche (2-1), Rémi Garde avouait avoir poussé Yoann Gourcuff, qui semblait pourtant encore souffrir des adducteurs visiblement, à jouer contre les Canaris.
Mais deux jours plus tard, l'entraîneur lyonnais a quelque peu fait évoluer son discours. Le technicien rhodanien refuse notamment qu'on dise qu'il a fait prendre des risques à son meneur de jeu. «Pfff... Je suis fatigué. Tapez-moi dessus si vous voulez, mais foutez-lui la paix», a d'abord répondu Garde ce mardi en conférence de presse à une question sur l'état de santé de l'ancien Bordelais.
«Ça me gonfle»
«Je ne l'ai pas forcé à jouer. Je l'ai convaincu de jouer en prenant la responsabilité de savoir qu'il n'était pas à 100% car j'avais besoin de lui, l'équipe avait besoin de lui et lui avait peut-être besoin de jouer pour ne pas s'arrêter trop longtemps, a rectifié l'entraîneur de l'OL. Je ne me suis pas trompé. J'ai revu le match. Je sais qu'il n'a pas fait son meilleur match. Il n'était pas au niveau où il était ces derniers temps. Mais je sais que lorsqu'il joue ou lorsqu'il ne joue pas, l'équipe n'est pas pareille.»
A la Beaujoire, on a pu voir l'ancien Bordelais s'étirer à maintes reprises. Comme se tenir les côtes après avoir été un peu chahuté par Milan Bisevac sur le banc, ou encore souffrir du poignet... après une tape de la main d'Alexandre Lacazette. Trop, c'est trop pour Rémi Garde. «Ça me gonfle et franchement, ça me fait mal pour lui», a fini par conclure l'entraîneur des Gones.
A l'avenir, ne plus demander comment va Gourcuff...
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