Dix-sept supporters de l'Olympique de Marseille ont été placés en garde à vue dimanche suite à des violences présumées en marge de la rencontre entre l'AS Saint-Etienne et l'OM (1-1). Suspectés d'avoir agressé des Stéphanois aux abords du stade Geoffroy-Guichard, ils ont finalement été libérés ce lundi matin puisque la police s'est, en fait, trompée sur l'identité des fautifs.
«Nous avons passé douze heures en garde à vue pour rien. Notre minibus a été pris pour un autre. Il y avait deux femmes avec nous qui ont été choquées. D'autres ont perdu une journée de travail ou un rendez-vous pour une embauche» , a confié le président de l'association les Dodgers, Christian Cataldo, à l'AFP.
Une caméra défectueuse...
Comment la police a-t-elle pu commettre une telle erreur ? Selon Cataldo, un problème de caméra a eu lieu à bord de l'hélicoptère chargé d'effectuer la surveillance. «En fait, la personne qui était dans un hélicoptère, a filmé la bagarre, puis la caméra a coupé pendant un moment, le convoi a continué à avancer, nous sommes arrivés à la hauteur de l'incident, et c'est à ce moment-là que la caméra s'est remise à filmer» , a-t-il expliqué au site Le Phocéen.
Les dix-sept supporters comptent désormais porter plainte après cette nuit passée en garde à vue. «Face à une telle incompétence, nous allons donner des suites» , a indiqué Cataldo, visiblement très énervé. «En réalité, le procureur et le préfet avaient décidé de se faire des Marseillais. Mais ils se sont trompés. C'est une grosse bavure» , a-t-il ajouté. En attendant, une dizaine d'individus réellement coupables des violences sont toujours recherchés...
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