Alors qu'on entendait moins parler de Nicolas Anelka ces derniers mois pour ses performances sportives, l'attaquant français a créé la polémique le 28 décembre dernier en célébrant son premier but face à West Ham (3-3) avec une «quenelle». Un geste polémique inventé par l'humoriste Dieudonné et considéré par certains comme antisémite, et anti-système par d'autres.
Une célébration qui a en tout cas fait couler beaucoup d'encre en France et en Angleterre. Du coup, Anelka était convoqué cette semaine par la fédération anglaise pour s'expliquer sur son geste, alors qu'il n'avait cessé ces derniers mois de se défendre en justifiant sa célébration comme une dédicace à Dieudonné et n'ayant aucunement un caractère raciste et antisémite.
5 matchs et 97 000 € d'amende
Une défense entendue par la FA qui a considéré que son geste n'avait pas de but antisémite, mais l'ancien international tricolore a tout de même été reconnu coupable d'avoir commis «un geste abusif et/ou indécent et/ou insultant et/ou incorrect» . Verdict, cinq matchs de suspension ferme et une amende d'environ 97 000 euros. Il devra également s'engager à suivre un stage éducatif.
Finalement, Anelka s'en sort bien en écopant du minimum de matchs de suspension encourus puisqu'il risquait jusqu'à dix matchs, selon les règlements, si la FA avait conclu que son geste portait «atteinte à la dignité d'un groupe de personnes (...) en raison de sa religion ou de son origine ethnique» . Pour rappel, sa «quenelle» a notamment provoqué la rupture en fin de saison du contrat entre WBA et son principal sponsor Zoopla.
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