Les clauses libératoires négociées par les joueurs ont-elles une véritable valeur ? Pas vraiment, si l'on se fie au propriétaire de Liverpool John Henry. Ce dernier a en effet affirmé avoir empêché Luis Suarez de rejoindre Arsenal l'été dernier, alors que les Gunners avaient formulé une offre supérieure à la valeur de la fameuse clause libératoire de l'Uruguayen.
Liverpool a bloqué Suarez malgré sa clause libératoire
Après avoir reconnu que celle-ci s'élevait à 48 millions d'euros, Henry a indiqué avoir reçu une proposition du club londonien de 48 millions plus 1 euro qui aurait dû permettre au joueur de choisir librement s'il souhaitait rejoindre Arsenal ou rester sur les bords de la Mersey. «Comme apparemment les contrats ne tiennent plus, on a maintenu notre position qu'on ne vendait pas» , a-t-il expliqué à Sky Sports.
«Ce que nous avons appris au fil des ans, c'est que les contrats ne signifient plus grand chose en Angleterre et dans le monde du football en général. Peu importe la durée du contrat, le joueur partira s'il le décide. On a vendu Fernando Torres pour 58 millions d'euros, on ne le voulait pas mais on y a été forcés. Là , pour la première fois, nous avons tenu notre choix de ne pas vendre» , a ajouté Henry.
Il est toutefois permis de penser que la décision de Liverpool n'ait pas été unilatérale et que Suarez avait finalement accepté de rester, sans quoi Arsenal aurait probablement déposé plainte. Et sans quoi l'Uruguayen n'aurait pas accepté de signer un nouveau bail de quatre ans et demi avec les Reds dans les semaines qui ont suivi cet épisode...
Que vous inspirent les propos du propriétaire de Liverpool ? Luis Suarez a-t-il bien fait de rester chez les Reds ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...