le 13/04/2014 à 13h18

Bordeaux : entraîneur sur le départ, joueurs fâchés et invités à aller se faire soigner... la fin de saison s'annonce longue !

Triaud s'en remet à la psychiatrie pour son équipe.
Les Girondins de Bordeaux n'ont pu obtenir que le point du nul à Ajaccio (1-1) samedi. Une fois de plus, le président Jean-Louis Triaud n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour évoquer la contre-performance de ses joueurs.

Bordeaux n'a pu faire mieux que match nul à Ajaccio (1-1) samedi à l'occasion de la 33e journée de Ligue 1. Une fois encore, Jean-Louis Triaud n'y est pas allé de main morte pour qualifier la prestation de son équipe, rejointe au score en fin de rencontre sur une superbe volée du droit de Mostefa (85e).

«Je pense que cela ne relève plus du football mais de la psychiatrie. Ils ont tous besoin de se faire soigner. Quand on a marqué, on ne voyait plus que le porteur du ballon qui bougeait. Les autres étaient comme statufiés ! (...) Incompréhensible, hallucinant, je n'ai plus de mot pour le qualifier. (...) S'ils n'en prennent pas eux-mêmes conscience, ce n'est pas moi qui vais entrer sur le terrain pour jouer», a lâché le président des Girondins dans les colonnes de Sud-Ouest.

N. Nicolas Maurice-Belay - «les premiers fâchés contre nous»

A l'image du milieu offensif Nicolas Maurice-Belay qui affichait logiquement sa déception après la rencontre, les joueurs ont pourtant bien conscience de leur incapacité chronique à garder un résultat. «En ce moment nous ne sommes pas bien, cela se voit car nous aurions dû gagner ce match. Je continue à dire que c'est fini pour l'Europe car nous avons trop de problèmes. Nous avons un manque de confiance, nous ne respirons pas la joie dans notre façon de jouer. (...) Nous n'avons jamais douté du soutien des supporters. Ce que l'on fait sur le terrain peut les rendre tristes, mais nous sommes les premiers fâchés contre nous», a déclaré l'ancien Sochalien au micro de Girondins TV.

Des joueurs «fâchés» et probablement perturbés par le possible départ de Francis Gillot qui aurait annoncé son intention de partir à ses proches et son président. Sous contrat jusqu'en juin 2015, Gillot dispose en effet d'une clause lui permettant de renoncer à sa dernière année sans aucune indemnité. Le technicien compterait visiblement en profiter alors qu'il ne supporterait plus les exigences de ses dirigeants. En attendant d'en avoir confirmation, la fin de saison s'annonce longue pour tout le monde, le club n'ayant plus grand-chose à craindre ni à espérer.

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Par Ludovic Petrognani, le 13/04/2014 à 13h18
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