Mickaël Landreau est réputé pour être un spécialiste dans l'exercice des penalties. Mais à ce petit jeu-là, le gardien bordelais Cédric Carrasso n'est pas mal non plus. Dimanche à Valenciennes (0-1), il a repoussé son quatrième penalty de la saison, sur cinq tentatives adverses !
C. Carrasso – «c'est un instinct, une sensation…»
Certes, Maor Melikson n'a pas vraiment été impérial avec un tir qui n'avait rien de transcendant. Mais quel est son secret ? «Il n'y en a pas. C'est toujours un instinct, une sensation. L'exercice, périlleux, me réussit en général, fortement cette saison. On dit toujours qu'on les arrête parce qu'ils ne sont pas super bien tirés mais il faut quand même le faire» , a-t-il confié au journal Sud Ouest.
«Quand c'est à un moment important du match, c'est toujours plaisant. (…) C'est un tout, il n'y a pas de baguette magique. Je regarde plein de choses… Mais je n'en dirai pas plus» , a-t-il ajouté. Carrasso utilise en réalité beaucoup la vidéo pour décrypter la manière de tirer des attaquants adverses. Il l'avait d'ailleurs confié au Lillois Salomon Kalou après avoir repoussé son tir le 27 avril dernier…
Carrasso mal récompensé…
Au-delà de sa performance sur penalty, l'ancien Marseillais réussit un bon exercice cette saison. «Si je n'avais pas eu autant de réussite cette saison, je pense qu'on aurait été beaucoup plus en difficulté» , a-t-il d'ailleurs estimé. Pour autant, son nom n'est plus évoqué en Bleu où il a été délogé par Landreau et il n'a pas non plus été nommé par l'UNFP pour le trophée du meilleur gardien de Ligue 1.
Une injustice pour son ex-confrère Jérémie Janot. «Spécial dédicace à Cédric Carrasso qui réalise une superbe saison avec Bordeaux. On n'en parle pas beaucoup. Bizarre…» , a lancé l'ex-Stéphanois sur Twitter. Pour rappel, Salvatore Sirigu, Steve Mandanda, Stéphane Ruffier et Vincent Enyeama ont eux été nommés par l'UNFP…
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