«On ne prendra pas un entraîneur qui ne parle pas français et qui vient avec un staff pléthorique», expliquait Jean-Michel Aulas mardi lors de la conférence de presse officialisant le départ de Rémi Garde. Une référence à peine déguisée à l'arrivée de Marcelo Bielsa et de ses adjoints à l'OM...
«Je ne visais pas Marseille. Compte tenu des problèmes de communication, qui existent dans un vestiaire, je ne souhaite pas prendre un entraîneur qui ne parle pas français», a précisé le président de l'OL sur RMC pour couper court à toute polémique.
Labrune répond à Aulas
Bien essayé, mais difficile de ne pas y voir une petite pique à l'égard du club marseillais. Même si Aulas ne cite pas l'OM, cela ressemble quand même fortement à un petit tacle alors que les deux clubs vivent une semaine capitale pour leur avenir européen, dans la dernière ligne droite de leur bataille pour la cinquième place synonyme de 3e tour préliminaire de la Ligue Europa. Le président olympien Vincent Labrune n'a donc pas attendu bien longtemps avant de répondre aux déclarations de son homologue rhodanien.
«C'est ce que j'ai fait en 2012 lors de l'arrivée d'Elie Baup : un entraîneur français, formateur, sans staff... Mais voilà, nous avons été rattrapés par un principe de réalité : en termes d'attente, de ferveur, d'environnement populaire et médiatique, d'exigence de résultats, l'OM n'est pas l'OL... Il n'y a qu'à lire l'ensemble des médias pour s'en convaincre : si l'OL termine cinquième, c'est l'exploit de la saison ; si l'OM termine cinquième, c'est l'échec du siècle...», a lancé Labrune dans La Provence. On attend avec impatience la réponse de JMA...
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