Le Nigeria avait de quoi fanfaronner. Deuxième sélection africaine à s'être qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde avec l'Algérie, il s'apprête à défier l'équipe de France à Brasilia, lundi 30 juin. Mais la belle histoire s'est soudainement assombrie pour les Super Eagles, prêts à entrer en conflit avec leur sélectionneur Stephen Keshi et la Fédération. Un nouveau scandale équivalent à celui de Knysna, mais dans le camp face aux Bleus cette fois-ci.
Les Super Eagles réclament leur prime
Selon plusieurs médias locaux, les joueurs se seraient réunis dans la chambre de leur capitaine Joseph Yobo, au sein de l'hôtel Vitoria. «Pour une réunion» , précise l'entourage des joueurs. Le réel motif serait tout autre, les Super Eagles réclameraient le versement immédiat de leurs primes promises en cas de qualification en huitièmes de finale. Une partie leur aurait déjà été versée, mais ils réclameraient l'intégralité du montant dû avant de jouer les Bleus.
L'entraînement annulé
Une réunion aurait eu lieu dans la foulée entre les joueurs et le staff technique, dont le sélectionneur Stephen Keshi. Face au refus de ce dernier à se plier à leurs bonnes volontés, les Nigérians ont refusé de monter dans le bus censé les conduire à leur terrain d'entraînement, à 18h heure locale (minuit en France). La Fédération nigériane a rapidement réagi, en annonçant avoir gracieusement offert un jour de repos à ses joueurs.
Les Super Eagles doivent embarquer ce vendredi pour Brasilia et se préparer avant leur choc face aux hommes de Didier Deschamps. Avant le coup d'envoi du Mondial, l'équipe du Cameroun avait refusé d'embarquer pour le Brésil avant que leurs primes ne soient revues à la hausse. Le Nigeria a su où s'inspirer…
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