«Un loyer théorique aux alentours de 8 millions d'euros n'a pas de rationalité économique. Si l'OM doit s'acquitter de cette somme sur les 30 prochaines années, ça détruit le club», déclarait mardi dernier le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, dans les colonnes de La Provence.
Le Vélodrome a beau avoir fait peau neuve, sa rénovation continue d'agiter l'OM. Alors qu'il s'acquittait jusqu'ici d'un loyer de 1,5 million d'euros par an, le club phocéen doit désormais payer 8 millions conformément au loyer fixé par la ville de Marseille lundi en conseil municipal.
240 millions d'euros à payer en 30 ans
L'OM devra plus précisément verser 381 000 euros par rencontre, soit 240 millions au total sur une durée de 30 ans. Autant dire que la pilule a du mal à passer chez le directeur général Philippe Pérez. «Face à cette décision unilatérale et totalement irréaliste du conseil municipal, la seule réaction que je puisse avoir est de vous dire qu'à ce montant-là, l'OM n'a pas les moyens de jouer au stade Vélodrome. Il s'agit tout simplement du loyer le plus élevé jamais réclamé en Europe et de loin», a-t-il réagi dans un communiqué.
«Notre club ne versera jamais une telle somme. Payer 8 millions d'euros chaque année, pendant 31 ans, signerait l'arrêt de mort de l'Olympique de Marseille. Nous n'avons pas d'autre recours aujourd'hui que de lancer la recherche d'un stade de repli dont nous pourrons payer le loyer sans mettre notre club en danger», a ajouté Pérez. Comme on n'imagine pas pour l'heure l'OM évoluer ailleurs qu'au Vélodrome la saison prochaine, le bras de fer avec la municipalité est lancé...
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