L'été est bien agité pour un RC Lens qui fêtait il y a quelques semaines sa remontée en Ligue 1. En raison de garanties financières jugées insuffisantes, la DNCG a pour le moment bloqué son retour parmi l'élite, empêchant notamment au club nordiste d'avancer dans son recrutement. Mais cette décision a surtout provoqué la colère de son actionnaire Hafiz Mammadov.
«Au regard des événements survenus au RC Lens, je suis convaincu de procéder à des changements au sein du management, changements qui seront annoncés très prochainement» , a prévenu l'homme d'affaires azerbaïdjanais dimanche. Annoncé dans le viseur de son patron, Gervais Martel reste confiant et ne s'estime pas une seule seconde sur un siège éjectable.
Martel ne s'estime pas menacé
«Non. Je ne me sens pas personnellement menacé. J'ai vingt-cinq ans d'expérience dans le métier. Je ne peux pas changer des choses qui sont légitimes, c'est-à-dire un certain fonctionnement de la DNCG qui a des demandes précises et un timing précis» , a assuré le président des Sang et Or dans les colonnes de L'Equipe.
Le patron lensois lance au passage une petite pique à son patron. «Il est peut-être plus facile de travailler avec Sheffield Wednesday (club de D2 anglaise que Mammadov vient de racheter, Ndlr). Moi, je travaille dix-huit heures sur vingt-quatre pour que Lens soit intégré en L1» , a-t-il ajouté. Très attaché à son club, pour lequel il s'est ruiné ces dernières années, Martel assure que l'appel examiné mercredi par la DNCG devrait réintégrer le RCL en L1.
Pas de départ prévu pour Mammadov
Le président du club nordiste tient d'ailleurs à rassurer les supporters en balayant un éventuel départ de Mammadov. «Non. Il rappelle bien ce qu'il a apporté et ce qui va être fait, indique Martel. Encore une fois, Mammadov ne s'en va pas.» S'il avoue que des crispations au sein du club se font ressentir en raison de la situation actuelle, le dirigeant lensois assure que tout le monde tire dans le même sens.
Il a également tenu à apporter une nouvelle fois son soutien à Antoine Kombouaré. «C'est l'homme de la situation et celui qui va faire grandir l'équipe» , assure Martel. Mais pour le moment, l'entraîneur lensois refuse de reprendre l'entraînement tant que la montée du club n'est pas validée. En cas d'échec, il quittera même son poste cet été. Mais le flou ambiant devrait se dissiper dans la semaine après la réponse de la DNCG et la tendance est tout de même à l'optimisme. Heureusement...
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