L'Olympique de Marseille a longtemps été dans le brouillard, mais il évoluera bien au Vélodrome cette saison. L'accord entre la mairie et le club laissait présager la fin des discordes, mais une nouvelle vient de faire son apparition. Cette fois-ci, les dirigeants se plaignent de ne pouvoir vendre que 52 500 places, sur les 67 000 prévues par Arema.
Près de 10 000 places déficientes
Sur son site officiel, l'OM s'est fendu d'un sévère communiqué à l'encontre du gestionnaire du stade, chargé des travaux. «(Dimanche), l'affluence ne pourra excéder 52 500 spectateurs.» Places inaccessibles en raison d'escalier manquant, bloquées dans la zone réservée aux supporters adverses pour des raisons de sécurité, ou encore pour des raisons de visibilité, ce sont en tout près de 10 000 places auxquelles doivent renoncer, pour l'instant les dirigeants marseillais.
D'autant que 500 abonnés devront être déplacés dimanche contre Montpellier (17h) dans la tribune Jean Bouin, car leurs places ne jouissaient pas d'une visibilité convenable. «Il n'y a aucune volonté de polémiquer, on ne met personne en cause» , a assuré la directrice des opérations commerciales de l'OM, Corinne Gensollen, à La Provence. L'OM précise également avoir bloqué 6 300 places pour la fin de la campagne d'abonnement 2014-2015 qui se terminera en septembre.
Bataille sur les chiffres...
Un communiqué auquel a rapidement, et virulemment, réagi le directeur d'Arema Bruno Botella. «Je ne peux pas laisser dire ça. Je ne sais pas d'où ils sortent leurs chiffres. Après, si le club décide de ne pas commercialiser certaines places, ça les regarde (en VIP et en loges notamment)» , a-t-il asséné. Il reconnaît cependant que toutes les places ne sont pas disponibles, 500 notamment en raison d'un escalier inachevé, mais se dédouane en rappelant que la livraison contractuelle est prévue fin août et qu'il reste «des bricoles à terminer» . En excluant vivement que le chiffre puisse se hisser à 10 000 places ou au-delà.
Sur le terrain, l'OM va bien débuter sa saison à domicile dimanche. Mais en coulisses, les interrogations et les charges sont encore présentes. Et si l'OM doit se passer de recettes de billetterie, cela pourrait faire ressortir des tiroirs le dossier du loyer à payer…
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