le 02/09/2014 à 19h47

Bilan mercato Ligue 1 : Paris et Monaco ont subi le fair-play financier de plein fouet...

Al-Khelaïfi veut discuter avec Platini
Le fair-play financier constitue un caillou très gênant dans les crampons du PSG et de Monaco. Le président parisien Nasser Al-Khelaïfi est monté au créneau pour dénoncer ce nouveau système qui pénalise avant tout les clubs montants et épargne ceux installés depuis des années...

Comme nous le constations un peu plus tôt dans la journée (lire le Bilan mercato L1 ici), le marché des transferts n'a pas profité à la Ligue 1 qui s'est considérablement appauvrie cet été. En première ligne, le PSG et l'ASM n'ont pas pu maintenir leur rythme de recrutement constaté ces trois dernières années pour le premier, il y a un an pour le second.

En cause, le fair-play financier cher à Michel Platini qui nuit avant tout aux nouveaux riches que sont Paris et Monaco (mais aussi Manchester City) dont les recettes ne sont pas encore à la hauteur de leur nouveau standing, et qui épargne les clubs installés. Conséquence, les Parisiens ont été contraints dans leur recrutement cet été, les Monégasques ont dû se séparer de leurs deux meilleurs joueurs pour s'éviter les foudres de l'UEFA en mai - juin prochain.

Al-Khelaïfi veut faire changer les règles

«Je ne sais pas si Michel Platini veut tuer le football français, mais le fair-play financier n'est pas juste. Il est même difficile de le comprendre» , s'est plaint Nasser Al-Khelaïfi dans les colonnes du journal Le Parisien.

«Les grands clubs restent grands et les petits restent petits» , a-t-il constaté. Si le PSG a respecté les sanctions infligées cet été, le président qatari souhaite désormais discuter avec l'UEFA pour essayer de faire changer un peu les règles. «Sinon les investisseurs ne viendront plus dans le foot, ils iront dans d'autres sports comme la Formule 1» , a-t-il prévenu.

Monaco a préféré anticiper pour ne pas s'exposer aux sanctions

Pointé du doigt pour avoir laissé partir James Rodriguez et Radamel Falcao un an seulement après leur arrivée sur le Rocher, Monaco et son vice-président Vadim Vasilyev ont expliqué que le fair-play financier ne leur avait pas laissé d'autre choix. «Il faut changer notre stratégie, car on n'entre pas dans le cadre du fair-play financier. Ce n'est pas possible. C'est le problème numéro un. On a vu avec le PSG et Manchester City que les sanctions étaient lourdes. Le président a investi de l'argent personnel, donc il n'est pas question de payer en une amende» , a-t-il prévenu au micro d'Infosport+.

Vasilyev a poursuivi en indiquant qu'avant de reprendre sa marche en avant, l'ASM - qui a en outre dû payer 50 millions d'euros pour régler son désaccord avec la Ligue au sujet de la localisation de son siège social - se devait d'équilibrer ses comptes en réduisant ses dépenses (masse salariale et investissements transferts notamment) et en augmentant ses recettes qui sont pour l'heure bien en deçà des grands clubs européens...

Le fair-play financier est-il juste ? Le PSG et Monaco trouveront-ils la parade ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...

Par Nicolas Lagavardan, le 02/09/2014 à 19h47
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