C'est la crise sur le gâteau du côté du Real Madrid. Après avoir déjà laissé la Supercoupe d'Espagne à l'Atletico Madrid, les Merengue se sont encore inclinés face aux Colchoneros hier samedi, en championnat cette fois (1-2). Défaits à Bernabeu, les hommes de Carlo Ancelotti accusent déjà au classement un retard de 4 points sur ceux de Diego Simeone et 6 sur le FC Barcelone après 3 journées. De quoi contrarier le technicien italien.
"Nous devons faire une analyse et essayer de régler ça, notre première période a été bonne et la seconde, non. Nous n'avons pas réussi à reproduire après la pause ce que nous avions fait en première période, il y a eu une baisse d'intensité. Or, contre l'Atletico, il faut jouer avec intensité, juge Ancelotti. Nous payons chaque petite erreur que nous faisons mais c'est le football. Nous devons changer ça parce qu'il y a un match très important mardi (contre Bâle en Ligue des Champions) et nous devons réagir. Je suis préoccupé, il est clair que notre début de saison n'est pas bon, mais par chance, c'est juste notre début de saison. Nous avons eu le même problème l'an dernier et nous allons régler ça tranquillement."
Casillas se sent en partie responsable
Face à l'Atletico, le Real alignait une équipe résolument offensive avec Kroos, James, Modric, Bale, Benzema et Ronaldo sur le terrain au coup d'envoi. De son côté, le champion d'Espagne en titre s'était montré plus prudent, Griezmann et Cerci débutant ainsi sur le banc. A l'avenir, les Merengue devront probablement trouver un meilleur équilibre pour briller face aux meilleures équipes du Vieux Continent. Et gommer ces erreurs défensives. Comme sur l'ouverture du score, où Tiago est oublié par Karim Benzema au premier poteau. D'autres voyaient encore là un but sur lequel la responsabilité d'Iker Casilas est engagée. Pas pour Ancelotti.
«Quand on encaisse un but au premier poteau sur corner, la dernière personne qui doit en être tenue pour responsable, c'est le gardien», estime l'entraîneur madrilène. Le portier du Real, encore une fois sifflé par une partie de Bernabeu, reconnaît en revanche une part de responsabilité. «Je me sens responsable et il faut accepter une part de culpabilité. Tous ensemble, nous devons régler ce problème récurrent. Le public est souverain. S'il pense qu'il faut siffler, il faut l'encaisser et continuer à travailler. Nous devons essayer de changer la dynamique. C'est leur droit et il ne me reste qu'à répondre à ma manière, en jouant au football», a réagi Casillas après le match. En difficulté, le Real a du pain sur la planche en ce début de saison.
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