le 13/10/2014 à 15h30

ASSE : les départs d'Aubameyang, Guilavogui, Ghoulam, Matuidi, Payet... Caïazzo désigne le coupable !

Bernard Caïazzo aimerait payer moins pour gagner plus
Comme la majorité des clubs français, Saint-Etienne est incapable de conserver ses meilleurs joueurs bien longtemps. Ou en seraient les Verts s'ils avaient pu conserver Aubameyang, Matuidi, Payet ou encore Guilavogui ?

De retour aux avant-postes de la Ligue 1 ces dernières années, Saint-Etienne peine à franchir le palier qui le sépare du podium. Les Verts pointent même actuellement à la 10e place (à un point toutefois de la 3e place !). La faute en particulier à une attaque improductive (seulement 9 buts marqués en 9 matchs), mais pas seulement.

Caïazzo se sent matraqué

Tous les ans ou presque, Saint-Etienne est obligé de laisser partir ses meilleurs joueurs pour équilibrer ses comptes. Une situation qui ne lui est pas propre, puisqu'elle concerne la très grande majorité des clubs français. La fautes des impôts et autres prélèvements ponctionnés par l'Etat français, selon le président du conseil de surveillance Bernard Caïazzo.

«Le football français est un football de mécénat. Je ne me bats pas uniquement pour Saint-Etienne mais pour expliquer la situation économique de notre football. On ne peut continuer avec un football autant matraqué fiscalement et socialement» , a-t-il estimé dans les colonnes du journal Le Progrès.

Même sans taxe, le budget de Lyon resterait deux fois supérieur à celui des Verts...

«Le Real ou le Bayern ont un montant de charges sociales inférieur à celui d'un club de National. Ce n'est pas une question de droite ou de gauche mais de savoir si on veut ou non soutenir le football. Si, depuis 2010, il n'y avait pas eu l'augmentation des charges, nous n'aurions pas eu besoin de vendre Guilavogui, Aubameyang ou Ghoulam et pour remonter plus loin Matuidi, Payet» , a-t-il affirmé.

La taxe à 75% sur les hauts salaires devrait disparaître en 2015. C'est déjà ça de gagné... Mais si les charges fiscales et sociales étaient allégées, ou même réduites à zéro, les meilleurs joueurs resteraient-ils pour autant à Saint-Etienne (et en France) ? L'argent est-il le seul moteur ?

Si cela permettrait aux clubs de L1 de lutter plus facilement avec leurs concurrents européens, la hiérarchie française ne serait en tout cas pas bousculée pour autant. «On me dit que Lyon terminera avant nous. Si c'est le contraire, ce serait une anomalie car le budget de Lyon est le double du nôtre» , a rappelé Caïazzo. Taxes ou pas taxes, cela n'y changerait rien...

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Par Nicolas Lagavardan, le 13/10/2014 à 15h30
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