le 02/11/2014 à 20h46

Lille : Seydoux dénonce une Ligue 1 à deux vitesses qui ne profite qu'aux puissants...

Le président du LOSC n'en peut plus de se serrer la ceinture...
L'argent ne fait pas le bonheur. Mais confronté à la réalité économique, Lille aimerait sans doute pouvoir compter sur plusieurs millions d'euros supplémentaires. Son président, Michel Seydoux, dénonce une Ligue 1 à deux vitesses qui s'érige doucement mais sûrement.

Les Dogues cherchent leur second souffle. Empêtrés en milieu de tableau après 12 journées, auteurs de 3 matchs nuls en Ligue Europa, les Lillois peinent à figurer sur tous les tableaux. L'effectif restreint de René Girard, qui a perdu cet été avec le départ Salomon Kalou son atout numéro 1 en attaque, a les jambes lourdes…

"Le problème, c'est le football français"

Pour autant, le président du club Michel Seydoux refuse d'être le seul blâmé. «Le problème n'est pas le chantier du LOSC mais celui du football français. On est dans l'incapacité d'être autonome économiquement et donc de garder nos grands joueurs», a-t-il grincé au micro d'Eurosport. Comment ne pas penser aux départs d'Eden Hazard, Gervinho, Yohan Cabaye, Aurélien Chedjou...

Sauf que cette faiblesse économique est désormais à mettre en regard avec la puissance économique de ses concurrents. «Cette situation existe depuis plusieurs années et c'est de plus en plus criant maintenant que certains ont les moyens», a déploré Seydoux. Le Paris Saint-Germain et ses 300 millions d'euros de budget se trouvent au bout du doigt pointé de Seydoux.

Une voie royale pour le PSG ?

En résumé, c'est un championnat à deux vitesses qui se met en place selon ses dires. Une situation qui a toujours plus ou moins existé, mais sans doute accrue depuis l'arrivée des Qataris dans la capitale. Au risque de voir apparaître un championnat comme en Espagne, où quelques clubs – Real Madrid, Atletico Madrid et FC Barcelone -, monopolisent les trophées.

Déjà en avril dernier, dans France Football, Michel Seydoux tenait le même constat alarmant en évoquant la constitution du budget pour cette saison. «On est déjà presque en surrégime. Quand j'explique cette équation à la cellule de recrutement, pff… Ou alors, il faut gagner à l'Euro Millions !» , s'agaçait-il. Espérons qu'il reste d'autres leviers à activer pour les finances françaises que d'acheter un ticket en croisant les doigts le vendredi…

Et vous, partagez-vous les craintes de Michel Seydoux sur le football français ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…

Par Maxime Deloffre, le 02/11/2014 à 20h46
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