Après une nouvelle défaite chez celui qui était alors lanterne rouge du classement, Guingamp, samedi (0-1), le SC Bastia, 19e de Ligue 1 avec 10 points au compteur après 12 journées, a décidé de se séparer de Claude Makelele. L'ex-adjoint de Carlo Ancelotti et Laurent Blanc au Paris Saint-Germain aura vécu une première expérience très courte en tant qu'entraîneur principal. Mais ce n'est pas de gaieté de coeur que Pierre-Marie Geronimi a décidé de mettre fin à leur collaboration.
"Au vu des résultats, il était devenu important de faire quelque chose. La décision a été prise dimanche soir. Elle a été signifiée à Claude ce lundi. Il est important que le club finisse la saison en Ligue 1. Malheureusement, les résultats n'étaient pas ceux espérés. On a fait comme tout le monde. on va espérer que le choc psychologique fonctionne, s'est justifié le président du Sporting. Ça fait cinq ans que je fais des affaires avec ce club et c'est probablement, et sûrement, la décision la plus difficile qui m'ait été donné de prendre parce qu'un entraîneur de foot, ça reste avant tout un homme. Quand on prend ce genre de décision, on le fait la mort dans l'âme."
Hantz voit les intérimaires durer
Le successeur de Makelele devrait être connu dans les heures qui viennent. Si quelques noms ont déjà circulé (Antonetti, Garde, Anigo, Baup, Gillot...), le club corse nie en bloc avoir approché ces techniciens. «Le Sporting Club de Bastia s'étonne d'apprendre qu'il aurait proposé le poste d'entraîneur général à des personnes qui n'ont pourtant jamais été contactées. Le club juge inacceptable ces procédés d'une presse soi-disant spécialisée mais uniquement avide de scoops fumeux.» Un autre nom est également sorti dans la presse : Frédéric Hantz. Mais celui qui était encore l'entraîneur de Bastia la saison dernière ne veut pas du poste.
«Ce ne sera pas moi, a affirmé Hantz sur Canal+ Sport lundi soir. Je suis parti en juin dernier. Les dirigeants souhaitaient me prolonger d'un an en janvier, mais ils n'ont pas accédé à mes demandes. Mon avenir est ailleurs. Franchement, je ne me suis pas posé la question. Il y a parfois des situations provisoires qui durent longtemps», faisant ici allusion au duo Ghislain Printant-Hervé Sekli chargé d'assurer l'intérim.
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