Qu'il s'agisse du résultat ou de la manière, difficile de se satisfaire de la performance des Bleus vendredi contre l'Albanie (1-1). Bousculée par une belle équipe albanaise, l'équipe de France a attendu la seconde période pour réellement inquiéter les coéquipiers de Lorik Cana.
Et encore, les hommes de Didier Deschamps peuvent remercier leur capitaine Hugo Lloris, auteur d'une superbe parade en fin de match. Pas de quoi alarmer le sélectionneur tricolore, qui préfère voir le verre à moitié plein, notamment en raison de la qualité de l'adversaire.
Lacazette et Yanga-Mbiwa ont une excuse
«Il ne faut pas oublier même si ce n'est que l'Albanie, qu'ils sont allés gagner au Portugal (1-0, le 7 septembre dernier). Ce n'est plus une petite nation» , a souligné l'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille au micro de TF1. Alarmiste, Deschamps ne l'est pas non plus en ce qui concerne la prestation d'Alexandre Lacazette, timide et peu à l'aise aux côtés de Karim Benzema.
«C'est la première fois qu'il débutait et il n'était pas complètement libéré. C'était un nouveau système, il y a eu pas mal d'enchaînements mais ils étaient bien regroupés derrière. Ce n'est jamais évident de commencer, il ne faut pas l'oublier, et de trouver des repères avec peu d'espaces» , a rappelé le technicien en conférence de presse, avant d'ajouter que Mapou Yanga-Mbiwa a «serré les dents» en raison d'un «problème musculaire» qui justifierait sa prestation décevante : «Le fait d'être diminué a aussi influencé ses interventions parce qu'il est bon dans les duels d'habitude.»
Le 4-4-2 reviendra
Il faut dire que la charnière centrale française n'a pas été protégée par le milieu en losange installé par Deschamps qui, même s'il reconnaît l'échec de sa tentative, ne compte pas jeter son 4-4-2 à la poubelle : «Quand c'est nouveau, il n'y a pas d'automatismes. On peut faire mieux dans ce système mais je ne veux pas non plus le condamner» , a-t-il certifié.
Et au rayon des vraies satisfactions ? Le sélectionneur des Bleus a également trouvé son bonheur dans l'état d'esprit affiché par ses joueurs qui ont refusé de concéder leur deuxième défaite de l'année 2014 : «On aura besoin de ça, cela ne nous était pas arrivé depuis un petit moment. Ce n'est pas la peur de perdre mais l'envie de gagner, a expliqué Deschamps. On a cherché jusqu'au bout à mettre ce deuxième but, on doit maintenir ça.»
Il faudra en effet garder cet état d'esprit et montrer d'autres arguments pour venir à bout de la Suède mardi au Vélodrome (21h), d'autant que Zlatan Ibrahimovic serait totalement guéri de sa talalgie.
Selon vous, quels ont été les motifs de satisfaction dans le match nul face à l'Albanie ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.