le 25/11/2014 à 09h36

Equipe de France : son parcours en Bleu, Domenech, les footix, sa quenelle, son avenir... Anelka se livre

Nicolas Anelka évolue aujourd'hui au Mumbai City, en Inde.
S'il est actuellement le meilleur joueur du championnat indien, Nicolas Anelka pourrait rapidement ranger les crampons. En attendant, l'attaquant français revient sur son parcours en sélection, sa relation avec Domenech ou encore la décision de Ribéry d'arrêter là l'aventure avec les Bleus.

Comme David Trezeguet, Robert Pires et d'autres anciens grands noms du football international - ou moins grands - Nicolas Anelka (35 ans) a décidé de participer au lancement du championnat indien. Bien lui en a pris puisqu'il est pour l'instant le joueur le mieux noté de l'Indian Super League avec un 8,96/10. Malgré cela, l'attaquant français pourrait rapidement ranger les crampons.

«Il est possible que je dispute les derniers matchs de ma carrière, confie Anelka à France Football. Je n'ai pas encore pris ma décision. J'ai envie de me consacrer à ma famille. Je vais peut-être découvrir une nouvelle aventure en janvier. Et pas forcément en tant que joueur...» La fin d'une carrière faite de quelques hauts et surtout de pas mal de bas, comme cette aventure en équipe de France (69 sélections, 14 buts) terminée sur une exclusion du groupe tricolore lors du Mondial 2010.

Domenech pas accablé

«J'en tire un bilan très médiocre ! Je pense que si j'avais eu un coach qui avait accompli une grande carrière en tant que joueur et qui avait évolué dans des grands clubs comme Deschamps ou Blanc, cela se serait passé autrement. Un coach avec de l'expérience du haut niveau, un coach avec lequel il y aurait eu une confiance réciproque. Mais bon c'est la vie. Le constat est triste, mais il faut l'accepter», avance Anelka. Une nouvelle pique à l'égard de celui qu'il avait insulté en Afrique du Sud, Raymond Domenech ? Pas forcément.

"Je vais être gentil avec lui en disant qu'il est gentil. Déjà, c'est dur de parler football avec lui, car il n'y a pas grand-chose à dire. Cela étant, j'ai apprécié l'homme, j'avais un dialogue avec lui, précise toutefois Anelka dans France Football. Mais il est resté braqué pendant le Mondial. C'est dommage. Après, chacun ses torts. Lui pense que c'est la faute des joueurs, nous on pense que c'est la sienne. La page doit se tourner. Il est temps. Nous sommes tous pères de famille, on ne va pas continuer à faire les gamins sur une histoire qui date d'il y a quatre ans."

Une réponse aux footix pour Ribéry

Autre sujet évoqué par l'attaquant français, la retraite internationale de Franck Ribéry, à deux ans d'un Euro 2016 organisé en France. «Sa décision ne m'a pas surpris, au vu du comportement de beaucoup et notamment des footix qui, lorsqu'il a dû déclarer forfait pour le Mondial, ont prétendu que l'équipe de France était plus forte sans lui. A croire qu'ils ont tous oublié ce que Franck a apporté aux Bleus», lâche l'ancien joueur de Chelsea, de Manchester City, d'Arsenal, de Liverpool, de la Juventus Turin, du PSG ou encore du Real Madrid.

Enfin, Anelka est aussi revenu sur l'un des derniers événements marquants de sa carrière, la fameuse quenelle qui lui a valu une longue suspension en Angleterre. Un geste qu'il ne regrette absolument pas. «En aucun cas je ne regrette d'avoir soutenu mon frère (Dieudonné). J'ai conscience de ce qu'il a vécu. Il y a une raison pour laquelle je fais les choses. Je sais pourquoi je l'ai fait. Après, les polémiques, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul. J'assume mon choix et mon geste. J'ai tourné la page. Je vis avec et je me porte très bien.» Un Anelka aujourd'hui «en paix avec lui-même» comme il le dit.

Que pensez-vous des déclarations d'Anelka ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique «commentaires» ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 25/11/2014 à 09h36
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