C'est un Christophe Galtier très remonté qui s'est présenté en conférence de presse jeudi, après le match nul concédé par les Verts contre Qarabag en Europa League (1-1). Il faut dire que l'AS Saint-Etienne n'a plus son destin entre les mains suite à ce cinquième partage des points en autant de journées. C'est pourquoi l'entraîneur stéphanois n'a pas contenu sa frustration au sujet de l'arbitrage de l'Islandais Kristinn Jakobsson, qui n'a pas vu la main du buteur azéri Vüqar Nadirov, en plus du but refusé à Ricky van Wolfswinkel pour un hors-jeu inexistant.
«L'arbitrage a été honteux»
«Je suis en colère. L'arbitrage a été honteux, a lâché le technicien en conférence de presse. Je ne remets pas en cause la qualité de Qarabag. Nous avons fait le match qu'il fallait. Mais, nous avons subi le pire des scénarii. Qarabag n'a tiré qu'une seule fois.» En attendant, c'est bien la formation azérie qui peut, en cas de meilleur résultat que l'ASSE lors de la dernière journée, se qualifier contre l'Inter Milan.
Mais Galtier ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Sur sa lancée, le natif de Marseille s'est exprimé sur le cas Brandao, lequel a écopé d'un mois de prison ferme en plus des six mois de suspension infligés par la Ligue de football professionnel. Une sanction démesurée aux yeux du technicien de 48 ans, qui ne s'est pas gêné pour critiquer la justice française.
Brandao, «une aberration»
«Quand je vois le nombre de délinquants dans notre pays qui ont un casier judiciaire de deux ou trois pages, qui n'ont jamais mis les pieds dans une prison, j'ai la sensation qu'il y a un président d'un tribunal qui a voulu se payer un joueur. Il s'est fait plaisir. C'est une aberration, a-t-il critiqué. (…) Aujourd'hui, on veut envoyer en prison un footballeur, même si je pense qu'il ne va pas y aller. Parce qu'un président a décidé de se faire un footballeur et qu'on parle de lui. C'est pitoyable et ce n'est vraiment pas beau pour notre pays.»
Toujours défendu par Galtier qui le décrit comme un garçon «maladroit mais pas méchant» , le Brésilien devrait en effet réaliser des travaux d'intérêt général pour éviter une peine de prison assez sévère.
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