Les mots de Nasser Al-Khelaifi n'ont pas franchement suffi. Satisfait des récentes performances du Paris Saint-Germain, le président du club attendait des prestations plus convaincantes. Mais contre les Aiglons, les Bleu et Rouge ont joué une demi-heure, certes convaincante, avant de se relâcher. Sans conséquence, mais le doute subsiste.
Un PSG bout de souffle ?
Ce troisième match en 10 jours a semblé peser dans les jambes de Thiago Silva & co. La fatigue, le bouc émissaire idéal pour le défenseur brésilien. «. Il y a sans doute eu de la fatigue. Nous jouons tous les trois jours et cela est difficile quand nous affrontons des équipes qui ont une semaine de récupération avant de nous affronter» , a-t-il précisé.
Un constat partagé par Laurent Blanc. «On a fait des erreurs et eu beaucoup de déchet technique dans notre jeu. C'est peut-être en grande partie dû à la fatigue» , a-t-il insisté en conférence de presse. Sans convaincre, Paris a pourtant enchaîné une 9e victoire consécutive, et reste invaincu cette saison. Sur le papier la situation est réjouissante, et le coach en est conscient. «Il y a un mois de ça, le PSG aurait peut-être fait un nul et, là, on a gagné et pas pris de buts» , a souligné Laurent Blanc.
Un calendrier épouvant…
Certains diront que les Parisiens ont déjà coché la date du mercredi 10 décembre, et un déplacement décisif sur la pelouse du FC Barcelone en Ligue des Champions. Un nul ou une victoire permettra au PSG de conserver la tête de son groupe. Mais cinq autres matchs sont au programme d'ici la trêve hivernale, avec au moins 4 déplacements. Deux matchs par semaine, un lot habituel pour les champions de France en titre.
Laurent Blanc en est conscient. Contre Nice, un match à domicile contre une équipe jeune, l'entraîneur avait pris le parti de faire tourner son effectif. Les latéraux Lucas Digne et Serge Aurier étaient titulaires. Thiago Silva et Thiago Motta, absents contre l'Ajax Amsterdam en milieu de semaine, faisaient leur retour tandis que Lucas retrouvait sa place dans le onze de départ. Mais cette rotation d'effectif ne s'est pas concrétisée par un regain de forme sur le terrain. Le PSG a encore trois semaines à tenir, à s'économiser et, insolent selon certains, à poursuivre son impressionnante série.
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