le 02/12/2014 à 16h56

Les Allemands en 1940, les Français arrogants, les sportifs pris pour des gueux... Petit dérape !

Emmanuel Petit ne s'est privé d'aucune critique.
Amené à livrer son ressenti sur son ami de toujours Thierry Henry, Emmanuel Petit a fait bien plus que cela. Et pire, surtout. Excédé par les critiques que certains adressent à son ancien coéquipier, «Manu» s'est livré à une diatribe pleine de venin. Attention dérapage(s)...

L'heure de la retraite a sans doute sonné. L'univers du football attend encore confirmation, mais Thierry Henry devrait prochainement tirer sa révérence. L'heure pour beaucoup de faire le bilan de sa carrière, quitte à lui envoyer quelques piques. Des affronts que s'est chargé de laver son ancien coéquipier à Monaco (1994-1997), Arsenal (1999-2000) et en équipe de France, Emmanuel Petit.

«Si on avait été envahi par les Allemands...»

«Les gens n'aiment pas Thierry Henry. En Angleterre, il a une statue. Cela veut dire beaucoup de choses», a d'abord souligné l'ancien milieu de terrain au site Sports. «Il est adulé là-bas, ça vous dérange ? Alors, regardez ailleurs ! Cela me fatigue. Que peut-on reprocher à Thierry Henry ? Sa main contre l'Irlande ? Il a aidé à la qualification en Coupe du monde ! L'Afrique du Sud ? Il n'a rien fait. La France est hypocrite et lâche.» Et là, tout s'enchaîne.

«J'ai beaucoup de mal avec les Français, je n'ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite. Parfois, je me dis qu'en ayant été envahi par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd'hui.» Il fallait oser… Loin d'avoir apaisé sa colère, l'ancien international tricolore tacle le rapport qu'entretiennent les élites nationales avec les sportifs.

Les sportifs pris pour des gueux, les politiques pas épargnés

«Cela fait des siècles que tous les sportifs sont méprisés par les élites de notre pays. On considère que c'est l'apanage des gueux, que c'est uniquement un ascenseur social pour les pauvres. Aux Etats-Unis, ils sont des fiertés nationales, on leur donne de l'importance. En France, c'est le contraire.» Une remise en cause des mentalités sans concession.

Emmanuel Petit a également déversé la colère qu'il porte à l'encontre de la classe politique, en s'appuyant sur la récente condamnation infligée à l'attaquant de Bastia, Brandao. «Quand Brandao prend un mois de prison pour un coup de tête, (Jérôme) Cahuzac est encore en liberté, (Thomas) Thévenoud siège toujours à l'Assemblée nationale.» L'entretien devait s'axer autour de Thierry Henry. Mais ses propos virulents ont déjà relégué son hommage au second plan…

Et vous, comment réagissez-vous à la lecture des propos de Petit ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…

Par Maxime Deloffre, le 02/12/2014 à 16h56
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