Carlo Ancelotti a rapidement pris ses repères. Parti du Paris Saint-Germain lors de l'été 2013, l'entraîneur italien remportait la Decima dix mois plus tard au Real Madrid. Cette saison encore, les Merengue impressionnent et restent sur une série, historique, de 20 succès consécutifs toutes compétitions confondues.
Ancelotti a conquis Benzema
Et Karim Benzema ne s'est pas fait prier pour louer les qualités de son entraîneur. «Il me met en permanence en confiance et dans des bonnes conditions. Il a ce côté serein qui transpire sur l'équipe. C'est quelqu'un qui n'est jamais dans l'excès», a jugé l'attaquant tricolore dans les colonnes de France Football, qui l'a élu joueur français de l'année.
La fougue opposée au calme à toute épreuve
L'occasion également de le comparer à son successeur, José Mourinho, parti en froid avec plusieurs cadres du vestiaire madrilène. «Nous étions en permanence sous pression. Ça se voyait, ça se sentait sur certains matchs. Carlo Ancelotti arrive à être plus souple, à canaliser cette bonne pression», a analysé l'ancien Lyonnais.
Cela n'aura échappé à personne, le sang-froid de l'Italien tranche catégoriquement avec l'impatience chronique du Special One, tant sur le bord du terrain qu'en conférence de presse. Entre les deux profils, Benzema a clairement sa préférence et ne s'en cache pas.
Et le Real ne compte pas s'arrêter là. Leader de la Liga avec 4 points d'avance sur le FC Barcelone, le club de la capitale rêve déjà d'un doublé championnat-Ligue des Champions réalisé une seule fois dans son histoire, en 1957. Avec un Cristiano Ronaldo au sommet de son art et un effectif digne des Galactiques des années 2000, le Real ne se prive d'aucun rêve. Tant que Carlo Ancelotti est son chef d'orchestre.
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