L'Angleterre et l'Allemagne ont déjà adopté la vidéo sur la ligne de but, permettant de savoir si le ballon est entré ou non dans le but. Une technologie qui ne devrait pas débarquer dans le championnat français dans l'immédiat, si l'on se fie au président de la LFP Frédéric Thiriez.
6 millions d'euros par an, trop cher pour les clubs français
«Ce sont les deux championnats les plus riches, l'Angleterre et l'Allemagne, qui s'offrent cette technologie. Ces coûts seraient à la charge des clubs. En ce moment, cela semble prohibitif alors que notre championnat ne roule pas sur l'or. En plus, l'utilité est réduite» , a affirmé Thiriez au journal Le Parisien.
Le coût représenterait 6 millions d'euros par an pour l'ensemble des clubs de Ligue 1, soit 300 000 euros chacun. Pas de quoi plomber les finances outre-mesure (bien que de nombreux clubs français sont obligés de compter chaque sou avant de passer devant la DNCG), mais cela fait cher pour ne l'utiliser que deux ou trois fois par an...
Une utilisation réduite
«Déjà, 250 000 € au moins, cela me semble très cher. Mais si je ne regarde que les matchs de Bordeaux, on aurait besoin de savoir si un ballon a franchi, ou non, la ligne qu'une fois tous les trente matchs ! Cela ne vaut pas forcément le coup» , a estimé le président des Girondins, Jean-Louis Triaud.
Révélée aux yeux du monde entier lors de la dernière Coupe du monde, la goal-line technology avait profité (pour la première fois de l'histoire) à la France face au Honduras (3-0). Si elle parait précieuse dans des compétitions aussi importantes, ses détracteurs argueront qu'une erreur en 38 journées ne changera que peu de choses à l'issue d'un championnat. Ses défenseurs estimeront à l'inverse que la moindre erreur arbitrale évitée est une avancée.
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