10 victoires et 1 nul en 11 matchs... Et puis deux défaites en quatre jours à Barcelone et Guingamp ont tout balayé. Signe d'un malaise qui ne demandait qu'à exploser. Le tourbillon médiatique s'est enclenché ; la direction et les joueurs du PSG n'ont rien ou quasi rien fait pour éteindre l'incendie.
Blanc a six mois pour convaincre
Au contraire, la déclaration de Nasser Al-Khelaïfi après le tirage au sort de la Ligue des Champions a remis de l'huile et sonné comme un avertissement à peine voilé. «Chelsea est un bon tirage pour nous. Je suis très confiant. J'ai confiance en mon coach et en mes joueurs. L'année dernière a été une bonne expérience, un apprentissage qui ne doit pas se répéter» , a-t-il lancé à l'AFP.
Le président à confiance en son entraîneur. Une confiance à double tranchant puisqu'en cas d'échec, il en sera inévitablement tenu pour responsable. Alors, les dés sont-il déjà jetés ? Blanc a-t-il encore une chance de garder son poste en fin de saison ? Même si ses oreilles sifflent en ce moment, le voir débarqué dès cet hiver semble peu probable. La raison première étant que les candidats capables de séduire les Qataris ne sont pas libres actuellement, exception faite de Leonardo.
L'été prochain en revanche, Diego Simeone par exemple, pourrait quitter l'Atletico Madrid. L'Argentin a déjà laissé entendre qu'un départ était possible, que le projet du PSG était séduisant, et son profil semble séduire la direction parisienne. D'ici là, d'autres pourraient venir alimenter les tablettes des champions de France.
Championnat + dernier carré européen, la condition ?
Après deux ans en poste, Blanc pourrait être remercié. A moins qu'il ne parvienne à faire mieux que la saison passée, c'est à dire atteindre le dernier carré de la Ligue des Champions, tout en gagnant le championnat bien évidemment. Et encore, il n'est pas sûr que cela suffira. Evidemment, son sort sera vite réglé si les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ne remportent pas la Ligue 1. Mais aussi s'ils ne franchissent pas l'obstacle Chelsea.
Dans ce cas, un triplé (avec les deux coupes nationales) ne suffirait peut-être même pas à compenser la déception des Qataris. D'autant qu'un fil semble s'être rompu. Le jeu pratiqué par les Parisiens est nettement moins alléchant que la saison passée, les joueurs ne font plus toujours les efforts les uns pour les autres, et plusieurs cadres trainent la patte. Un mauvais signal... Si la situation ne s'améliore pas d'ici six mois, le temps sera surement venu de changer de fusible pour insuffler une nouvelle dynamique...
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