En annonçant la fin des «passe-droits» , le coach du Paris Saint-Germain Laurent Blanc espérait dissuader ses joueurs de tout caprice avant 2015. Manqué. Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani ont tous deux été accusés d'avoir «séché» le stage de préparation à Marrakech. Mais, confiants, l'Argentin et l'Uruguayen sont rentrés en France avec un mot d'excuse.
Des raisons personnelles en façade…
L'absence de Lavezzi avait apparemment été anticipée. En cause, des «raisons personnelles» qui autorisaient El Pocho à rester quelques jours supplémentaires auprès de sa famille. D'autant qu'il sera suspendu contre Montpellier en Coupe de France lundi (20h45), son niveau de préparation étant moins important que celui du reste de l'effectif. Sauf que ses photos en bord de mer ont surpris, autant que son soudain coup de blues...
Cavani en revanche a suscité plus d'interrogations, confortant les rumeurs d'un départ à Arsenal. Mais son demi-frère Walter Guglielmone est monté au créneau ce samedi, dans les colonnes du Parisien. «Depuis son divorce (fin 2013), il ne voit presque plus ses enfants. C'est la seule raison de son retard. Cela n'a rien à voir avec une histoire de transfert» , a-t-il affirmé au Parisien. «Edinson a reçu l'autorisation de rentrer de vacances quelques jours plus tard. Je ne vois pas pourquoi il y aurait des problèmes et des sanctions.
La direction devrait sévir…
Si cette thèse est avérée, alors on comprend mal pourquoi au micro de beIN Sports Laurent Blanc demandait «des explications» avant d'éventuelles sanctions. Difficile de croire que les dirigeants ne l'aient pas informé de ce motif. Encore absents de l'entraînement vendredi matin, les deux joueurs offensifs se sont présentés au Camp des Loges dans l'après-midi, où ils ont été reçus par leur entraîneur et le directeur sportif adjoint Olivier Létang.
Même s'ils ont affiché de larges sourires à leur sortie du complexe, ils n'auraient pas convaincu la direction et devraient vraisemblablement écoper de sanctions financières comme sportives selon Le Parisien. Un geste attendu par le vestiaire, selon un cadre qui, sous couvert d'anonymat, reconnaissait qu'un défaut de sanction serait perçu comme un traitement de faveur. Et assez mal vécu.
Le technicien parisien avait évoqué plus de fermeté depuis Marrakech, c'est l'heure de transformer les paroles en acte. Ou d'expliquer, et de convaincre, que l'absence combinée de Lavezzi et Cavani n'ait rien d'outrageant. Complexe.
Et vous, infligeriez-vous des sanctions à Cavani et/ou Lavezzi ? Pour en débattre, rendez-vous dans l'espace «Publiez un commentaire» ci-dessous…