Une finale, et une polémique. Sur le papier, la sélection de handball du Qatar n'avait pas grand-chose de local. Sur 16 joueurs sélectionnés, 11 étaient nationalisés. Dont le Français Bertrand Roiné, pourtant champion du monde en 2011 avec l'équipe de France ! Mais le pays du Golfe est prévenu, il ne pourra pas copier cette stratégie en vue de la Coupe du monde de football 2022, organisée elle aussi sur son sol.
La législation du handball peu sévère
Les supporters ont beau crier au scandale, rien n'est illégal. L'IHF (International Handball Federation) est relativement permissive. Si un joueur ne joue pas pour une sélection pendant trois ans, il peut en choisir une autre et endosser un autre maillot national. C'est ainsi que le Qatar a pu accueillir des joueurs de nationalité espagnole, bosnienne, tunisienne…
Sepp Blatter met le holà
La FIFA n'est pas sur la même longueur d'ondes. Et son président Sepp Blatter a tenu à le rappeler, à l'heure où certains entrevoyaient déjà un Qatar version «All-Star Game» aligné en 2022. «Tout joueur qui a déjà pris part, pour une fédération, à un match international d'une compétition officielle de quelque catégorie que ce soit (…) ne peut plus être aligné en match international par un autre membre», a-t-il redéfini dans une revue de la FIFA. «En football, de tels excès ne seraient pas possibles. La FIFA ne le permet pas.»
Le Qatar devra donc faire autrement. Et il a déjà commencé à le faire en essayant d'attirer des jeunes mineurs, pas encore appelés en sélection. Dans l'optique de les convaincre d'opter pour la nationalité locale. Une technique qui pourrait porter ses fruits en 2022…
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