Mercredi, la FFF, la LFP et l'UCPF (Union nationale des clubs professionnels) ont brillé par leur absence aux deuxièmes Assises du supportérisme. Les trois instances dirigeantes du football français avaient pourtant été invitées par le Conseil national des supporters français (CNSF) pour ce rendez-vous ayant notamment pour but de rapprocher les clubs et les associations de supporters.
Une loi proposée pour imposer la représentation des supporters dans les instances
De cette réunion tenue au Sénat et à laquelle était présent le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard, est sortie une proposition de loi soutenue par des parlementaires de tous bords politiques, destinée notamment à imposer la représentation des supporters dans les instances dirigeantes.
«Nos instances font, depuis quelques temps, l'objet de diverses demandes émanant de différentes organisations se prévalant du statut de structure représentative des supporters en France. A ce stade, si nous sommes bien entendu disposés à engager des discussions sur le thème du supportérisme, il serait prématuré de privilégier une organisation donnée» , se sont justifiés les absents par le biais d'un e-mail commun adressé aux organisateurs.
Association récente qui promeut l'implication des supporters dans la vie des clubs, le CNSF avait pourtant réuni autour de la table des représentants de nombreux clubs de supporters français, les deux principales associations nationales (ANS et CNSF), et des dirigeants de l'organisation européenne Supporters Direct Europe. Mais si ce rapprochement est également souhaité par l'UEFA ainsi que par le rapport Glavany sur le football durable, la FFF, la LFP et l'UCPF ne sont visiblement pas pressées d'ouvrir leurs portes aux supporters...
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