D'un côté, une équipe parisienne qui compte ses blessés après son match contre Caen samedi (2-2). De l'autre, Chelsea, le leader de la Premier League, sûr de ses forces. Parmi elles, Eden Hazard est certainement l'arme fatale des Blues. Toujours aussi percutant balle au pied, l'ancien Lillois pense désormais à ses statistiques, d'où son évolution constante ces derniers mois.
Hazard n'est plus seul…
«J'arrive à être décisif plus souvent, notamment lors des grands matchs, a expliqué l'international belge au cours de l'émission Téléfoot ce dimanche. Je continue mon évolution. Je viens seulement d'avoir 24 ans et je trouve que j'ai déjà fait pas mal de belles choses dans le football. Maintenant, j'ai bien évidemment envie de marquer encore plus de buts et de faire encore plus de passes décisives.»
Et malheureusement pour le Paris Saint-Germain, Hazard n'est plus le seul danger de Chelsea. Le club londonien s'est renforcé l'été dernier avec les arrivées de Diego Costa et Cesc Fabregas qui n'ont pas tardé à se montrer efficaces : «On a aussi d'autres joueurs de qualité, a-t-il souligné. Fabregas est arrivé et il nous fait énormément de bien. Diego (Costa) est arrivé et il nous marque beaucoup de buts».
Chelsea déjà plus fort l'an dernier ?
«L'année dernière, je n'étais pas le seul, ça serait manquer de respect aux autres, mais on comptait plus sur moi. Là, je ne suis pas seul sur le terrain», a prévenu le milieu offensif. C'est donc un Chelsea plus performant par rapport à la saison dernière que le PSG va affronter en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Rien de très encourageant, d'autant que l'an dernier déjà, les Blues méritaient amplement leur qualification selon Hazard.
«La qualification de l'an passé ? Ce n'est pas un miracle. Si on regarde le match aller, on ne méritait pas de perdre 3-1, a estimé Hazard. C'est un peu chanceux parce que l'on marque sur la fin (but de Demba Ba dans le temps additionnel), mais ce n'est pas volé. Cette année, ça sera une toute autre confrontation. On est sur une bonne dynamique, on s'est bien renforcé.»
Le PSG est donc prévenu, même si Hazard a pris soin d'équilibrer les chances des deux équipes : «C'est du 50-50», a-t-il conclu, comme tout le monde, sachant pertinemment que Chelsea partira avec un gros avantage psychologique mardi pour le match aller au Parc des Princes.
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