Ce n'est pas nouveau, la Ligue 1 n'est pas le championnat le plus spectaculaire. Au contraire, les clubs français sont même réputés pour leur manque de prise de risque. Une tendance défensive commentée par Michel Platini, non sans ironie.
Platini : «Jouez, ouvrez-vous !»
«Il faudrait peut-être rappeler à certains entraîneurs que la victoire est à 3 points, et que si tu fais 0-0 tu n'as qu'un point, a lâché le patron de l'UEFA. Jouez, ouvrez-vous ! C'est plus une question de mentalité. Il y a de très bons joueurs et des bons attaquants en France. J'aimerais bien qu'il y ait un peu plus de buts. Ce serait bien qu'ils jouent un peu plus, qu'ils attaquent.» Ce qui permettrait aux clubs français de mieux vendre leurs droits TV à l'image des 7 milliards récoltés par la Premier League.
«Les Français se plaignent que les Anglais aient beaucoup plus d'argent. Mais ils ne se plaignent pas que tous les autres pays européens n'aient pas le même argent qu'eux, a dénoncé le dirigeant. (...) Les Français n'ont qu'à mieux vendre leurs droits de télévision. Mais pour comparaison, Anderlecht gagne moins que le dernier du championnat de France sauf que personne ne s'en offusque. On ne s'offusque que quand ces sont les autres qui gagnent plus que nous.»
Pas de traitement de faveur aux Qataris
Autre sujet que Platini ne pouvait pas manquer : le fair-play financier. Soit le fameux projet de l'ancien international français qui n'accepte pas les critiques notamment venues des dirigeants de Ligue 1 : «Tout le monde était pour le fair-play financier, a-t-il rappelé. M. Abramovitch (propriétaire de Chelsea) était venu en disant : "Mais qu'est-ce que vous faites ?" Je lui ai répondu : "On va mettre des règles".»
«Ensuite, ce sont les Qataris qui sont venus. Alors là, il ne fallait plus mettre le fair-play financier parce qu'il y avait les Qataris. Mais si le Qatar avait acheté le Milan AC, avec Ibrahimovic, Cavani et tout ça, qu'est-ce que j'aurais entendu en France aujourd'hui ?» , a interrogé Platini, déterminé à faire respecter le règlement de l'UEFA qui ne fait pas du tout l'unanimité.
Qu'importe, le PSG, Monaco et les autres clubs européens devront s'y faire. Car celui qui s'oppose toujours à l'arbitrage vidéo ne changera pas d'avis de sitôt…
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