Les 33 000 euros d'amende n'auront donc pas suffi pour dissuader José Mourinho. Car au lendemain du match nul de ses troupes à domicile contre Burnley samedi (1-1), le manager des Blues a remis sa thèse d'une campagne anti-Chelsea sur la table. En cause, le carton rouge donné à Nemanja Matic qui s'est vengé d'un tacle assassin de son adversaire, lequel n'a pas été exclu… Un épisode qui confirmerait les accusations du Portugais.
Chelsea n'est toujours pas respecté…
«Ce n'est pas juste. Ce n'est pas mon opinion, c'est ce que tout le monde voit, a dénoncé The Special One. J'ai risqué ma place en ayant ce genre de discussions. Je n'irai pas trop loin. Mais la réalité c'est que semaine après semaine, nous avons ces décisions contre nous. Le football est ce qu'il est, mais je pense que c'est trop. Je pense que mes joueurs n'ont pas besoin de ça. Hier (samedi) j'ai été calme en conférence de presse, mais mes joueurs n'ont pas le respect qu'ils méritent.»
Mais Mourinho ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin, sachant pertinemment que sa sortie médiatique ne passerait pas inaperçue. L'occasion était donc rêvée pour humilier Arsène Wenger, «le spécialiste de l'échec» avec lequel il avait eu une altercation lors du match aller de championnat entre Arsenal et Chelsea (2-0 pour les Blues, le 5 octobre).
Mourinho ne lâche pas Wenger
«Wenger a un job de rêve que nous aimerions tous avoir. Je pense que tous les entraîneurs du monde aimeraient avoir cette stabilité en étant là année après année, acheter, vendre, reconstruire et attendre encore et encore que le succès arrive» , s'est amusé l'ancien coach du Real Madrid, encore confortablement installé en tête de la Premier League avec cinq points d'avance sur Manchester City.
Du grand José Mourinho donc, même si le double vainqueur de la Ligue des Champions peut s'attendre à une nouvelle amende encore un peu plus salée…
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