le 25/02/2015 à 14h20

Sampdoria : la rocambolesque histoire des menaces de mort du président de Palerme !

Le président de la Sampdoria, Massimo Ferrero, assure être menacé
Le président de la Sampdoria, Massimo Ferrero, accuse son homologue de Palerme, Maurizio Zamparini, de lui avoir envoyé des menaces de mort suite à des discussions avec un joueur du club sicilien...

La passion, la chaude ambiance des stades, Andrea Pirlo, Francesco Totti... Il y a des choses incontournables dans le football italien. Et les étonnantes histoires en font également partie. Après le nul (1-1) dans le derby face au Genoa mardi, le président de la Sampdoria, Massimo Ferrero, a créé une nouvelle polémique dans le Calcio en indiquant avoir reçu des menaces de mort.

Personnage haut en couleur, Ferrero a même publiquement divulgué l'identité de l'auteur de ces menaces : le président de Palerme, Maurizio Zamparini ! «Il m'a menacé de mort, il se passe des choses incroyables, il continue de m'insulter, la justice sportive doit intervenir» , a-t-il lancé à La Gazzetta dello Sport.

Un transfert à l'origine du conflit

Pourquoi Zamparini aurait-il proféré ces menaces ? Le cas du milieu de terrain Edgar Barreto, en fin de contrat à Palerme et promis à la Sampdoria, est à l'origine des tensions entre les deux hommes. «Au début, j'ai demandé la permission à Zamparini de négocier, et il a gentiment accepté, mais ensuite, il m'a envoyé des menaces horribles que je ne peux même pas répéter !» , explique Ferrero.

«Je suis nouveau dans le monde du Calcio, indique celui qui est arrivé à la tête de la Samp en 2014. Il devrait se rappeler du passé et de combien de joueurs il s'est offert de manière peu élégante. Je l'ai averti pour lui dire qu'il y avait une négociation en cours, car je respecte les anciens. Et c'est un ancien.» On notera au passage le petit tacle pour son aîné de dix ans...

M. Zamparini - «il est fou»

Bien évidemment, le fantasque Zamparini a tenu à livrer sa version. Et l'histoire ne s'arrêtera sans doute pas là... «Il est fou, je ne l'ai jamais menacé de mort. J'ai conservé les messages, je présenterai tout ça à la Fédération et c'est moi qui porterais plainte, a-t-il assuré à Gazzetta TV. Je lui ai juste dit : "Bravo. Je t'attendrai au bord du fleuve." Ce n'est pas une menace.» Ça y ressemble quand même un peu...

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Par Romain Rigaux, le 25/02/2015 à 14h20
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