Au sortir de la Coupe du monde au Brésil, Divock Origi (19 ans) s'engageait pour les 6 prochaines saisons à Liverpool avant d'être laissé en prêt au LOSC jusqu'en 2015. Montant de l'opération : 13 millions d'euros. Cet exercice 2014-15 devait être celui de la confirmation pour l'international belge. Il est à l'inverse celui de la déception. Et des interrogations.
Auteur de 4 petits buts seulement, dont 2 penalties, en 34 matchs toutes compétitions confondues cette saison, le grand attaquant est loin, très loin de confirmer un joli potentiel aperçu la saison dernière. Très décevant, Origi aligne les contre-performances. A Guingamp dimanche, pendant que Nolan Roux se battait sur tous les ballons, lui passait encore au travers au Roudourou, récoltant la terrible note de 2/10 par Maxifoot. Et quand les Dogues évoluent à domicile, le Belge doit désormais faire face aux sifflets, réguliers et de plus en plus forts, du stade Pierre-Mauroy.
«Je gamberge pas mal»
Au fond du trou depuis plusieurs mois maintenant, Origi tente tant bien que mal de relever la tête. «En ce moment, ce n'est pas évident pour moi. Alors, j'essaie de me sacrifier pour l'équipe. Je pense que quand ça va moins bien, c'est ça la solution, confie le jeune attaquant lillois à la Voix du Nord ce mardi. Vous savez, mon cas personnel... Je ne vais pas dire que ça ne me pose pas de problème, mais c'est l'équipe qui prime.»
«J'ai du mal à sortir de cette période difficile, reconnaît Origi. Je gamberge pas mal, mais je me dis que ça fait partie du football. C'est comme les critiques. Tout le monde a le droit de dire ce qu'il pense. Quand ça va mal, on est critiqués et quand ça va, on reçoit plein de compliments.» Cela fait longtemps que l'international belge n'en a pas reçus. Mais Origi estime que cette mauvaise passe peut aussi lui servir avant de rejoindre les Reds cet été : «Je crois même que j'ai besoin de ça pour grandir mentalement.»
L'été dernier, le LOSC n'hésitait pas à se séparer de son meilleur buteur, Salomon Kalou, persuadé qu'Origi était capable d'assurer la relève. Aujourd'hui, on se dit surtout que les dirigeants nordistes ont eu le nez creux en transférant leur jeune attaquant au sortir d'une Coupe du monde prometteuse.
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