Le président du Conseil de surveillance de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo a expliqué pourquoi le club forézien a refusé de décaler la demi-finale de la Coupe de France face au PSG, alors que le club de la capitale en avait fait la demande auprès de la FFF.
Les Verts avaient accepté l'idée...
«Dans un premier temps, nous avons accepté de changer. Car nous libérions une date qui nous arrangeait puisque nous avons intérêt à ce que Paris gagne la Coupe de la Ligue face à Bastia» , programmée trois jours après cette demi-finale. L'ASSE était donc prête à permettre aux Parisiens de se reposer avant cet évènement, mais dans son propre intérêt. «En cas de succès parisien, la cinquième place sera européenne. Et nous la convoitons» , a-t-il confié à Eurosport.
En effet, si le PSG remporte la Coupe de la Ligue et sachant qu'il devrait aussi se qualifier pour la Ligue des Champions en terminant sur le podium du championnat, la 5e place de Ligue 1 deviendra alors qualifiante pour la Ligue Europa, via deux tours de barrage.
... avant de se rétracter
«Mais à partir du moment où on nous a dit que Paris jouerait quoiqu'il en soit, il faut m'expliquer l'intérêt de l'AS Saint-Etienne de ne pas jouer le 8 avril» , a-t-il plaidé. En cas de report, la demi-finale de Coupe de France face aux Verts aurait été intervertie avec le match de championnat contre Metz, comptant pour la 32e journée, initialement programmé le week-end de la finale de la Coupe de la Ligue et reprogrammé le 28 avril.
Pour rappel, Paris avait demandé le report pour s'éviter une prolongation éventuelle (qui pourrait s'ajouter à une autre trois jours plus tard face à Bastia en finale de la Coupe de la Ligue) qui risquerait d'affaiblir ses forces à une semaine du quart de finale aller de la Ligue des Champions. Une demande rejetée par la FFF qui a justifié son refus par celui de l'ASSE (lire ici)...
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