Les polémiques et le football français, les deux font la paire ces dernières semaines. Quand Zlatan Ibrahimovic ne dérape pas après une défaite, c'est le président de la Ligue de Football Professionnel, Frédéric Thiriez, qui met le feu à une finale de Coupe de la Ligue en modifiant le protocole. Devant les derniers événements, le ministère des Sports a pris la parole par la voix de Thierry Braillard.
Thiriez critiqué
Bien évidemment, la grande polémique du week-end oppose les Corses à Frédéric Thiriez. Avant la finale de la Coupe de la Ligue remportée par le Paris Saint-Germain face à Bastia (4-0), le président de la LFP a modifié le protocole afin de ne pas serrer la main des Bastiais. Une décision «scadaleuse» selon les Corses et qui a été publiquement critiquée par le Secrétaire d'Etat aux Sports.
«J'ai été un peu mal à l'aise, a confié Thierry Braillard au micro de RMC. Je ne vois pas pourquoi on n'a pas utilisé le protocole habituel. Les Corses sont partie prenante du championnat de France, du foot et du sport français. Je regrette un peu ce climat où on ne se sent pas tout à fait tous ensemble, alors qu'on devrait être dans l'unité.»
Très remonté contre Thiriez, au point de demander sa démission ce week-end, le président de Bastia Pierre-Marie Geronimi devrait apprécier ce soutien du gouvernement. De quoi légèrement apaiser la colère des Corses.
Un boycott incompréhensible
L'autre dossier chaud du football français, c'est le boycott du Paris Saint-Gemain et de l'Olympique de Marseille des journalistes du groupe Canal. Suite aux sanctions infligées par la Commission de la discipline de la LFP à Zlatan Ibrahimovic (4 matchs de suspension) et Dimitri Payet (2 matchs de suspension), les deux clubs français ont décidé de ne plus s'adresser à la chaîne de télévision jusqu'au 30 mai.
Désabusé par la situation, Thierry Braillard a avoué ne pas comprendre l'attitude des dirigeants des deux équipes. «La chose qui m'ennuie, c'est qu'il faut avoir d'excellentes relations avec les journalistes. J'avoue que je ne comprends pas pourquoi certains décident de ne pas parler à un groupe de presse. On s'est tous battus pour la liberté d'expression. Je ne trouve pas sain qu'on dise : je veux bien parler à lui mais pas à un autre.»
Pourtant ce boycott devrait bien se poursuivre puisque les Parisiens sont prêts à payer de lourdes amendes aux instances européennes (voir ici). Malgré l'intervention du ministère des Sports, ces deux polémiques devraient continuer à perturber le football français ces prochains jours…
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