le 17/05/2015 à 11h37

Bordeaux : Sagnol attaque Aulas, réponse immédiate du président lyonnais

Sagnol a regretté la pression mise sur les arbitres
Bordeaux a ramené un bon résultat de Lyon samedi soir (1-1), mais un résultat qui aurait pu être meilleur si l'arbitre avait accordé le ou les penalties observés par Willy Sagnol. Plus que l'arbitre, le coupable désigné par l'entraîneur girondin se nomme Jean-Michel Aulas...

En obtenant un point à Gerland (1-1) samedi soir, Bordeaux a validé la 6e place de Ligue 1 qui pourrait le qualifier pour la Ligue Europa en cas de victoire du PSG en finale de la Coupe de France. Willy Sagnol pouvait donc être satisfait.

Sagnol attend des mesures pour aider les arbitres

Mais l'entraîneur girondin estime que son équipe aurait dû bénéficier de deux penalties : pour une main de Lindsay Rose en fin de partie devant Nicolas Pallois, et sur un accrochage du maillot de Diego Rolan un peu plus tôt. Sans citer son nom, l'ancien international français s'en est pris au président lyonnais Jean-Michel Aulas qu'il accuse de perturber le corps arbitral.

«Je suppose que nous aurons droit à un tweet dans les prochaines heures d'une certaine personne qui dira que l'arbitrage a encore été fantastique» , a-t-il lancé. «Les arbitres ont besoin d'être aidés. Si on ne fait pas quelque chose dès à présent, ce n'est que le début de problèmes encore plus importants. Mon attaque de ce soir vise certaines personnes qui font que, jour après jour, un climat délétère s'est instauré avec les arbitres» , a-t-il regretté en conférence de presse.

Sagnol n'a pas souhaité charger Benoît Millot qui n'a selon lui pas été malhonnête dans son arbitrage. Mais pour l'entraîneur bordelais, cela fait des mois que les arbitres subissent une "pression monstre" de la part des trois plus grands clubs français et ne peuvent plus diriger les matchs de manière naturelle ou sans pression.

Aulas répond

Cette charge est évidemment revenue aux oreilles de JMA. Réponse en deux fois 140 caractères... «On avait connu Willy Sagnol plus fair-play quand il caracolait en tête : c'est vrai qu'avec l'effectif dont il dispose il devrait être sur le podium. (...) Il parle quand il ne gagne pas, puis il regrette après obligeant ses dirigeants à venir le défendre mais il est gentil» , a publié Aulas sur Twitter. Comme souvent avec lui, la contre-attaque est corrosive. Mais il s'est fait un nouvel ami, alors qu'il a déjà été très critiqué cette saison pour ses déclarations.

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Par Nicolas Lagavardan, le 17/05/2015 à 11h37
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