Le 24 avril dernier en marge du match Marseille - Lorient (3-5) au Vélodrome, Saïd Ennjimi a réclamé des maillots dédicacés de l'OM pour en faire don à des associations caritatives. Une initiative qui constitue un manquement grave à la déontologie.
Suspension maintenue contre Ennjimi
Mis à l'ombre depuis deux journées de championnat, Saïd Ennjimi est toujours sous le coup d'une suspension. Après l'avoir auditionné pendant près de cinq heures mercredi ainsi que ses assistants Cédric Schurra et Christophe Mouysset et le quatrième arbitre Hakim Ben El Hadj, la Commission fédérale des arbitres (CFA) a décidé de lever la suspension contre ces trois derniers, mais a décidé de maintenir celle d'Ennjimi.
Et ce jusqu'à la prochaine réunion de la CFA qui devrait décider de son sort. L'accusé est sorti de son silence ce jeudi. Il s'en est pris notamment au Directeur technique de l'arbitrage, Pascal Garibian. «Cette affaire m'a disqualifié alors que j'étais en course pour cette finale (Coupe de France). Etait-ce le début de la manoeuvre ? J'en suis réduit à m'interroger sur le sens de cette chasse à l'homme» , a-t-il plaidé.
S. Ennjimi - «Garibian fait régner la terreur»
«Au-delà de mon histoire, l'ambiance est délétère dans l'arbitrage français. Pascal Garibian fait régner la terreur en exigeant l'excellence aux arbitres et en clouant certains au pilori. Comment voulez-vous arbitrer sereinement dans ces conditions ? Mes jeunes collègues sont réduits au silence. Moi, je suis bientôt en fin de carrière et je ne veux plus me taire» , a-t-il lancé au journal Le Parisien. La limite d'âge pour exercer en Ligue 1 est fixée à 45 ans. Ennjimi en a 41. Cette charge contre Garibian pourrait précipiter la fin de sa carrière...
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