A moins de trois jours de l'élection du prochain président de la FIFA, laquelle opposera Sepp Blatter au Jordanien Ali Bin Al Hussein, l'instance internationale est touchée par un nouveau scandale ! Présents à Zurich en Suisse pour assister au Congrès de la FIFA qui débutera demain jeudi, plusieurs hauts responsables ont été arrêtés à leur hôtel ce mercredi matin par les autorités suisses.
Quatorze personnes soupçonnées de corruption
Selon le New York Times, ces membres de la FIFA seraient soupçonnés d'être impliqués dans différentes affaires de corruption, de racket, de blanchiment d'argent et de fraude électronique sur les vingt dernières années. Au total, quatorze membres de la FIFA se retrouvent ce mercredi impliqués dans ce nouveau scandale. Comme annoncé assez tôt, on retrouve dans cette liste Jeffrey Webb (président de la CONCACAF), Eugenio Figueredo (ex-président de la CONMEBOL) et Jack Warner (homme politique de Trinidad et Tobago et ancien vice-président de la FIFA).
Mais aussi Eduardo Li (président de la Fédération costaricaine), Julio Rocha (président de la Fédération nicaraguayenne), Costas Takkas (attaché du président de la CONCACAF et secrétaire général de la Fédération des îles Caïmans), Rafael Esquivel (président de la Fédération vénézuélienne), José Maria Marin (ex-président de la Confédération brésilienne) et Nicolás Leoz (ex-président de la CONMEBOL). Ainsi que les responsables du marketing au sein de la FIFA, Alejandro Burzaco, Aaron Davidson, Hugo Jinkis et Mariano Jinkis. Et un intermédiaire qui aurait facilité des paiements illégaux, José Margulies.
Droits TV, attributions des Coupe du monde 2018 et 2022...
Selon l'Office fédéral de la justice, ces hauts fonctionnaires de la FIFA et d'organisations affiliées auraient reçu des versements de représentants de médias et de sociétés de marketing sportif pour l'attribution des droits TV pour les compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. D'après le Wall Street Journal, les inculpations devraient être rendues publiques ce mercredi par un tribunal fédéral de Brooklyn, à New York.
Un communiqué officiel a aussi annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'attribution des Coupes du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). Le parquet suisse a ouvert une procédure pénale contre X pour soupçon «de blanchiment d'argent et gestion déloyale». Il se murmurait aussi que Blatter faisait le forcing pour repousser l'élection à la présidence de l'instance internationale, mais elle se tiendra bien comme prévu vendredi.
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