le 14/06/2015 à 11h56

Equipe de France : Lloris, Evra, Valbuena... Les Bleus ont décelé le problème

Evra a rappelé les Bleus à leurs devoirs
Et de trois... Troisième défaite en quatre matchs pour l'équipe de France, concédée samedi en Albanie (1-0). Un an après la Coupe du monde, les Bleus sont méconnaissables. Quel est le problème ?

Qu'arrive-t-il aux Bleus ? Après avoir recréé une dynamique positive depuis le barrage retour contre l'Ukraine et réussi une Coupe du monde positive, les troupes de Didier Deschamps semblaient sur le bon chemin. Mais trois défaites lors des quatre derniers matchs ont semé le doute.

A un an de l'Euro 2016, faut-il s'inquiéter ? Le sélectionneur et les joueurs affirment que non. A condition de retrouver les valeurs indispensables au haut niveau. «Il va falloir se remettre en question, parce que passer pour des abrutis comme ça, ce n'est pas acceptable» , a lâché le capitaine Hugo Lloris face à la presse.

Un état d'esprit défaillant

Le gardien tricolore a conscience qu'un sursaut est attendu le plus rapidement possible. Car au-delà des absences ou des individualités défaillantes, le problème est surtout collectif et dans l'état d'esprit. Tel était d'ailleurs le discours tenu par ses coéquipiers et le sélectionneur après le revers en Arménie.

«Il faut accepter les critiques car elles sont méritées. Certaines fois, on n'a pas conscience de la chance qu'on a, de combien de joueurs rêveraient d'être à notre place. C'est un manque de respect envers le maillot de l'équipe de France. On a pris deux bonnes gifles» , a jugé Patrice Evra. «On peut perdre des matchs, mais au-delà de cette défaite, on paye notre état d'esprit. C'est ça qui est le plus inquiétant. Si on n'a pas un état d'esprit plus conquérant, on devient une équipe banale. C'est une grosse alerte» , a embrayé Mathieu Valbuena.

Le potentiel est toujours là

Après la rencontre, Deschamps a mis les pendules à l'heure et averti ses troupes. «Le coach a dit que quand il fera ses choix, il ne va pas falloir pleurer» , a raconté Evra qui ne s'affole pas pour autant. «J'ai confiance en mes coéquipiers, car il y a une base et un potentiel pour faire un bon Euro, si on montre l'état d'esprit qu'on a toujours eu, contre l'Ukraine et à la Coupe du monde» , a-t-il conclu. Une réaction est attendue les 4 et 7 septembre face au Portugal et à la Serbie.

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Par Nicolas Lagavardan, le 14/06/2015 à 11h56
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