La LFP n'est pas à la fête en ce moment... Désavouée par le ministre des Sports Patrick Kanner qui souhaite qu'aucun match ne soit joué le 5 mai en commémoration du drame de Furiani, et après avoir fait machine arrière concernant son projet de réduire de trois à deux le nombre de montées et de descentes entre la Ligue 1 et la L2 d'une part et la Ligue 2 et le National d'autre part dès la saison prochaine, voilà que la Ligue se fait taper sur les doigts à propos de son litige avec Monaco.
L'accord jugé illégal par le rapporteur public
Le rapporteur public du Conseil d'Etat, Béatrice Bourgeois-Machureau a demandé ce lundi à ce que l'accord conclu en janvier 2014 avec Monaco soit déclaré illégal. Selon elle, la modification du règlement de la LFP (qui demande à ce que tous les clubs participant aux championnats français siègent obligatoirement sur le territoire français) est "entachée d'illégalité" car elle est survenue après le versement des 50 millions d'euros. De plus, ce règlement est contraire au Code du commerce qui ne spécifie pas de caractère obligatoire.
Conséquence, l'ASM pourrait alors conserver son siège social en Principauté et récupérer les fameux 50 millions d'euros qu'il avait versés à la LFP pour échapper à cette délocalisation forcée ! Le Conseil d'Etat doit encore valider cette requête, mais la probabilité qu'il la suive est forte...
Pour rappel, le Conseil d'Etat avait été saisi par sept clubs de l'élite (Paris, Marseille, Bordeaux, Lille, Montpellier, Lorient et Caen) qui demandaient à ce que Monaco paie plus que ces 50 millions d'euros. De quoi leur faire regretter leur action... Une bonne nouvelle pour le club du Rocher en tout cas, qui va ainsi avoir des moyens supplémentaires, à dépenser peut-être sur le marché des transferts...
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