La deuxième phase du Fair-play financier mis en place par l'UEFA va obliger les clubs à réduire les déficits autorisés de 45 à 30 millions d'euros, rendant ainsi ses règles encore plus contraignantes pour les écuries engagées dans les compétitions européennes.
La justice belge a tranché...
Une mesure que la justice belge a provisoirement suspendue ce mardi, ce qui signifie que les clubs pourraient continuer à dépenser plus qu'ils ne gagnent à hauteur de 45 millions d'euros. Une décision donnant raison aux plaignants qui estiment que cet encadrement des dépenses génère une restriction de concurrence déloyale, favorisant les clubs historiques au détriment des "nouveaux riches" souhaitant accéder rapidement au gotha du football européen.
... et s'en remet désormais à la justice européenne
Toutefois, si le tribunal a imposé sa mesure provisoire, il s'est déclaré incompétent et a remis le dossier entre les mains de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE), lui demandant de statuer sur la légalité de la règle de l'UEFA, à savoir de définir si elle viole ou non les libertés européennes de la libre concurrence, de mouvement des capitaux et d'investissement, de la libre circulation des travailleurs et de la libre prestation de services.
L'UEFA va faire appel
En attendant le verdict de la CJUE, l'UEFA va faire appel de cette décision, ce qui suspend le jugement de la justice belge et lui permet donc de maintenir la mise en place de la deuxième phase du FPF... Un coup d'épée dans l'eau, ou le début de la fin pour le Fair-play financier ?
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