le 29/06/2015 à 09h02

OM : Labrune et Bielsa tendent le bâton pour se faire battre

Marcelo Bielsa brille par son absence
C'est peu de le dire, l'OM se fait remarquer en ce début de mercato. Mais pas vraiment en termes positifs. Avec d'un côté Vincent Labrune dont la gestion des contrats est critiquée, et de l'autre Marcelo Bielsa qui brille par son absence, l'inquiétude gagne doucement mais surement la cité phocéenne...

Nul ne peut prédire l'avenir qui leur donnera peut-être raison. Mais pour l'heure, Vincent Labrune et Marcelo Bielsa n'en font pas rire beaucoup sur la Canebière. Entre la gestion de l'effectif du premier et l'absence pesante du second, en termes d'image, l'OM est actuellement une cible privilégiée des moqueries, des supporters adverses notamment.

Labrune va-t-il encore se prendre les pieds dans le tapis avec Nkoulou et Mandanda ?

Il faut bien reconnaitre que la situation s'y prête. Le président marseillais ne s'est pas montré très inspiré ces derniers mois dans la gestion des contrats de ses joueurs. Labrune a dû se résoudre à laisser partir André-Pierre Gignac et André Ayew libres pour ne citer qu'eux, ce qui constitue un manque évident à gagner et l'oblige désormais à vendre d'autres joueurs à forte valeur sportive et marchande.

Dimitri Payet bien sûr, et peut-être demain Giannelli Imbula. Sans oublier Nicolas Nkoulou et Steve Mandanda qui se retrouvent à leur tour à un an du terme de leur bail et placent une nouvelle fois Labrune en position de faiblesse pour négocier leur avenir.

Bielsa, mais t'es où ? Pas là...

Quant à Bielsa, l'entraînement a repris sans lui. Une semaine plus tard, l'Argentin brille toujours par son absence ce qui commence à agacer, à commencer par l'ancien dirigeant olympien José Anigo. «C'est comme si vous faîtes une rentrée des classes et que vous n'avez pas la prof. Si c'était un entraîneur français, n'importe lequel, que diraient les médias ? Que diraient les supporters ? Que diraient les dirigeants ? Parce qu'un entraîneur français, ça, on ne lui permet jamais» , a-t-il dénoncé au micro de Stade 2.

«Aujourd'hui, il a de la chance. Il jouit d'une telle notoriété que beaucoup de choses passent. Il est adulé à Marseille, tant mieux, mais à un moment donné, il faudra gagner quelque chose. Ça ne dure qu'un temps tout ça» , a prévenu Anigo. Mais pour gagner, mieux vaut avoir une équipe solide. Or, pour le moment, l'OM est surtout en train de s'appauvrir et l'inquiétude gagne du terrain...

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Par Nicolas Lagavardan, le 29/06/2015 à 09h02
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