Pogba, Witsel, Pjanic, Nainggolan… Voilà le genre de milieux que l'on s'attendait à voir débarquer au Paris Saint-Germain. Mais après le départ de Yohan Cabaye à Crystal Palace, les champions de France ont décidé de miser 8,5 M€ sur Benjamin Stambouli (24 ans). Un choix surprenant de la part de l'entraîneur Laurent Blanc au vu de son temps de jeu à Tottenham (12 apparitions en Premier League en 2014-2015).
Stambouli comprend les critiques
Ce dont Stambouli est bien conscient, même s'il ne regrette pas son choix : «Je n'ai pas eu beaucoup de temps de jeu en Premier League. J'ai participé à presque tous les matchs d'Europa League. C'était une étape nécessaire avant ma venue ici. J'ai passé un palier assez conséquent. Connaître l'étranger vous rend plus fort. Ça me permettra de m'adapter plus vite» , a relativisé l'ancien Montpelliérain.
Quant aux critiques, le milieu de terrain les accepte en attendant de mettre tout le monde d'accord : «Ce n'est pas blessant, c'est compréhensible. Au PSG, on a plus l'habitude de voir des joueurs qui ont excellé en club. Maintenant, si on me fait confiance, c'est qu'on connaît mes qualités, ma mentalité aussi, s'est-il défendu. Une chose est sûre, je n'ai pas perdu mon temps en Angleterre, j'ai beaucoup appris. C'est une source de motivation.»
En concurrence avec Motta ?
«J'ai hâte de montrer ce que je sais faire, être le meilleur possible sur le terrain» , a ajouté la recrue parisienne, avant d'évoquer son poste de prédilection, en sentinelle. «Juste en milieu défensif devant la défense, c'est le poste où je peux donner le meilleur. J'ai parfois joué à des postes différents, ça permet de mieux comprendre le jeu. C'est important d'être polyvalent. Mais, 6 c'est mon poste, c'est là que le coach me préfère, c'est ma préférence» , a-t-il insisté.
Il lui faudra donc composer avec la concurrence de Thiago Motta, du moins si ce dernier ne quitte pas le club, ou celle d'une nouvelle recrue du calibre de William Carvalho (23 ans, Sporting Lisbonne). Mais l'ex-international Espoirs français (14 sélections) a l'habitude de se battre pour sa place et possède les mêmes ambitions que ses nouveaux dirigeants : «Le PSG a un niveau de jeu qui surclasse les équipes françaises. A nous de perpétuer ce rituel et de continuer à rêver» , s'est projeté Stambouli en pensant à la Ligue des Champions. Nasser-Al Khelaïfi n'aurait pas dit mieux…
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