le 29/12/2005 à 18h42

Le meilleur du TOP déclarations

Cette semaine, retrouvez une sélection des déclarations qui ont marqué le début de saison 2005-06. Retour sur les come-back de Zidane et Thuram en équipe de France, sur l'odeur de souffre qui a précédé le classique OM – PSG, sur le phénomène Ribéry et sur l'ambition que Paris espère retrouver.

Durant la semaine, Maxifoot recense dix déclarations parmi les plus intéressantes, pertinentes ou originales. A ne pas manquer pour dresser un panorama légèrement décalé de l'actu de la semaine.

6 mois avec les bleus

Zinedine Zidane (capitaine de l'équipe de France et du Real Madrid) : «Une nuit à trois heures du matin, je me suis soudain réveillé et là j'ai parlé avec quelqu'un. Mais ça, personne ne le sait. C'est quelqu'un que vous ne rencontrerez probablement jamais. Moi-même, je ne m'explique pas cette rencontre. Cette personne existe, mais ça vient de tellement loin. Et là, durant les heures qui ont suivi, j'étais tout seul avec elle et, chez moi, j'ai pris la vraie décision de revenir en équipe de France.»

Lilian Thuram (défenseur de l'équipe de France et de la Juventus de Turin) : «Je n'étais pas très content parce que Raymond Domenech n'a pas respecté ce que je lui avait dit concernant l'équipe de France. Ce serait malhonnête de ma part de dire non au sélectionneur. Il est de mon devoir, même si je ne sais pas si c'est un devoir, de répondre présent.»

Grégory Coupet (gardien de but des bleus et de l'Olympique Lyonnais) : «Dans la forme, c'était une super image. La main sur le coeur, cela a amené beaucoup d'intensité à La Marseillaise. Je trouve l'attitude géniale. Mais cela restera toujours comme un canular. On ne demande pas des choses par rapport à un président malade et, après, on n'influence pas quelque chose sur une Marseillaise. Gérald Dahan a attaqué des valeurs importantes.»

Raymond Domenech (sélectionneur des bleus) : «Seul m'importe la composition de notre groupe et je n'ai pas apprécié de tomber sur la Suisse encore une fois. Une Coupe du monde c'est l'occasion de rencontrer d'autres adversaires alors qu'on arrête plus de retrouver les Suisses sur notre route depuis quelques temps.»

Un OM - PSG à l'odeur de poudre

Laurent Fournier (ex-entraîneur du Paris Saint Germain) : «Quand vous restez assis une demi-heure dans le couloir à attendre qu'on vous donne un vestiaire, qu'on vous met finalement dans deux pièces de 10m2 avec Clara Morgane qui passe à côté, des stewards qui fument la cigarette à côté de vous, c'est un début d'échauffement assez particulier. Ce n'est pas une excuse, mais ça fait chier.»

Pape Diouf (président de l'Olympique de Marseille) : «J'ai essayé de savoir ce qui s'était passé. Il s'est avéré que leurs vestiaires avaient plus de relents de détergents que les nôtres. J'ai même entendu parler de gaz lacrymogène. Je pense que les Parisiens doivent accepter la défaite. Ce n'est pas très fair-play, et je pense qu'il ne faut pas trop les suivre dans leur mauvaise foi.»

Ribéry superstar

Pape Diouf (président de l'Olympique de Marseille) : «Franck Ribéry ne partira pas, ni au mercato, ni à la fin de la saison. A moins que Lyon me propose 50 millions d'euros et Carew ou Juninho en plus. Alors là, je dirais peut-être oui !»

L'ambition du PSG

Pierre Blayau (président du Paris Saint Germain) : «J'ai le sentiment que l'ambition du PSG est maltraitée. Nous sommes sixièmes à un point de la deuxième place. Soit. Mais où est passée la première place ? Tout d'un coup, le PSG, comme d'autres, a décidé qu'elle n'était plus accessible, et forcément dévolue à Lyon. C'est triste… Guy Lacombe a l'enthousiasme, la foi, l'envie de venir nous aider. Son palmarès et son vécu plaident pour lui. J'ai tout lieu de penser qu'il réussira au PSG. On réussira ensemble.»

Essien surcoté ?

Jean-Pierre Bernès (agent de joueurs) : «Dès le début, Jean-Michel Aulas savait qu'il allait lâcher Essien. Quand Chelsea décide d'avoir un joueur, il n'a plus de concurrents, aujourd'hui ! Même si Michael Essien est un grand joueur, son prix ne correspond pas à sa valeur, ni à la réalité du marché à son poste.»

Hommage de Platini à Ronaldinho

Michel Platini (vice-président de la Fédération Française de Football) : «Ronaldinho, c'est celui qui rend le football plus beau et plus artistique. Il donne du bonheur à tout le monde, et il est beau avec son sourire. Avec lui, le football est un jeu, un art et c'est la représentation du jeu que j'aime. Il est non seulement brillant individuellement, mais, en plus, il est altruiste. Il a l'art de la bonne passe. Il ne fait pas que des dribbles. Parce que j'en ai vu qui faisaient des dribbles et des jonglages, mais qui ne savaient pas faire de passes. Eux, ils sont bons pour le cirque. Ronaldinho, lui, il est bon pour le football.»

A la semaine prochaine !

Par Thomas Naudet, le 29/12/2005 à 18h42
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