le 12/01/2006 à 20h43

Le TOP déclarations de la semaine - N°23

Cette semaine, retrouvez une édition largement consacrée à l'Olympique Lyonnais et à son président, Jean-Michel Aulas. Frédéric Thirez, et Jean-Claude Plessis nous parlent de l'homme fort du football français ; Florian Maurice et Sabri Lamouchi expliquent, quant à eux, les raisons qui rendent l'OL unique en France. Retrouvez également un débat savoureux sur les jeunes de Ligue 1 animé, entre autres, par Rolland Courbis et Frédéric Antonetti.

Durant la semaine, Maxifoot recense dix déclarations parmi les plus intéressantes, pertinentes ou originales. A ne pas manquer pour dresser un panorama légèrement décalé de l'actu de la semaine.

JMA, l'homme méthodique

Jean-Michel Aulas (président de l'Olympique Lyonnais) : «Je représente une culture de club, un certain état d'esprit fait de rigueur, de patience, de persévérance, tout ce qui fait que l'OL a réussi petit à petit à devenir ce qu'il est devenu. (…) On s'intéresse à l'OL aujourd'hui, comme hier à Reims, Saint Etienne ou l'OM. La différence c'est que l'on connaît la réussite après être sorti d'une très longue période de difficultés.»

Frédéric Thiriez (président de la Ligue de Football Professionnel) : «Aulas défend toujours et avant tout son club. Quand il fait quelque chose il faut toujours chercher quel est l'intérêt de l'OL derrière.»

Jean-Claude Plessis (président du FC Sochaux Montbéliard) : «C'est un homme qui ne lâche rien. Qui travaille beaucoup et sait s'entourer de redoutables prédateurs, Lacombe, Facioli, Blanc, sa garde rapprochée. Ça fait un peu lèche-cul mais il n'y a rien à dire. On ne peut qu'applaudir et essayer de se rapprocher de cela.»

L'OL et les autres

Jean-Michel Aulas (président de l'OL) : «Je n'ai jamais enquiquiné les entraîneurs. Je ne discute même pas avec eux avant les matchs. Maintenant, quand Gérard Houllier souhaite m'expliquer ses choix, je suis ravi et je le prends comme une marque d'estime. Mais chacun à sa place !»

Florian Maurice (ex-avant-centre de l'OL et de l'Olympique de Marseille) : «La différence entre Lyon et l'OM ? C'est la stabilité bien sûr. A Lyon, le président est quasiment le même depuis vingt ans. A Marseille, j'ai connu trois présidents et sept ou huit entraîneurs en trois ans. Les chiffres parlent d'eux-mêmes.»

Sabri Lamouchi (Milieu de terrain de l'OM) : «Il y a Lyon et les autres et c'est navrant. Ce doit même un peu frustrant pour les lyonnais, cette absence de rivalité en tête du championnat. Ils doivent se battre essentiellement contre eux-mêmes. Heureusement qu'ils peuvent se mesurer aux meilleurs en ligue des champions.»

Le péril jeune ?

Frédéric Antonetti (entraîneur de l'OGC Nice) : «J'avais décidé de donner leur chance aux jeunes et de voir ce qu'ils avaient dans le ventre. Bon, j'ai vu. On tend la perche et ils ne la saisissent pas. Dans la vie la chance ne revient pas toujours.»

Rolland Courbis (désormais ex-entraîneur de l'AC Ajaccio) : «Dans le contexte actuel, je m'interroge s'il ne vaudrait pas mieux que je fasse jouer des jeunes plein de jus. On prétend qu'ils n'ont pas l'expérience des titulaires mais quand on voit l'attitude de ceux là, je me demande ce que ça changerait.»

Jean-Claude Plessis (président du FC Sochaux) : «Vous avez les gars de vingt-cinq - trente ans qui sont mariés, les Africains qui sont rigolos mais qui préfèrent vivrent entre eux, et les jeunes qui ne veulent pas écouter les anciens. Il faut ressouder tout. J'ai donc parlé aux joueurs : «vous êtes payés comme des gladiateurs, sans la mort, et vous venez au stade comme on vient à l'usine !» A dix huit ans ils sont déjà blasés. Ca suffit !»

Bienvenue à Noisy !

Nasser Sandjak (entraîneur de Noisy-le-sec) : «On a prouvé que Noisy-le-Sec, ce n'était pas Beyrouth, ni la Palestine. Qu'ici on pouvait faire des efforts pour offrir aux gens la possibilité de voir une équipe comme Auxerre. J'espère que la prochaine fois, les bourguignons n'auront pas peur de revenir chez nous.»

A la semaine prochaine !

Par Thomas Naudet, le 12/01/2006 à 20h43
Ça a fait le BUZZ actuellement