L'OM souhaitait recruter un avant-centre cet été pour compenser le départ d'André-Pierre Gignac en fin de contrat. Malgré ses efforts jusqu'à la dernière minute du mercato, Vincent Labrune n'est pas arrivé à ses fins. Le président olympien s'est expliqué sur ce sujet.
Zaza était la priorité de l'OM
«Dans un premier temps, a l'arrivée du coach (Michel), on avait convenu de se séparer de Thauvin pour le remplacer par deux éléments : d'abord Cabella comme meneur de jeu, puis un avant-centre. Pour ce second poste, nous avions cible Zaza (Juventus Turin), susceptible d'apporter un vrai plus» , a-t-il confié au journal Le Parisien.
«Soit on parvenait a obtenir son prêt, soit on investissait sur le marche des transferts français en sollicitant Ben Yedder. On pensait l'avoir convaincu. Il a demande vingt-quatre heures de réflexion. La defaite en Bretagne (2-0 à Guingamp le 28 août, 4e journée) l'a sans doute fait changer d'avis» , a-t-il regretté.
Michel a refusé Matri et Adebayor
Labrune a ensuite expliqué avoir trouvé un accord avec l'AC Milan. «Tout était OK pour enrôler Matri. Ce profil n'a pas été retenu par notre entraîneur. Il a également recale Adebayor. En revanche, il aurait bien aime Berg, mais le Panathinaikos n'était pas vendeur. Dès lors il nous restait seulement la solution Ben Yedder» , a-t-il révélé. Au final, le TFC a rejeté l'offre marseillaise, et Michel devra se passer de renfort, au moins jusqu'à cet hiver...
Labrune évoque aussi les cas Lamela, Isla, Rolando et De Ceglie
En parallèle du dossier de l'avant-centre, Labrune a expliqué qu'après la défaite à Guingamp et l'échec avec Zaza, Michel a modifié son analyse de l'effectif mis à sa disposition, pointant des carences en termes d'expérience et de puissance physique. Il a alors demandé, en plus d'un buteur, de recruter Isla, Rolando et De Ceglie. «On a pu lui donner satisfaction en un temps record» , s'est félicité le président marseillais.
Il est aussi revenu sur le cas Erik Lamela, tout proche de rejoindre la Canebière en toute fin de mercato. Labrune affirme qu'il avait obtenu l'accord du joueur, de son agent et de Tottenham. Mais à une demi-heure de la fermeture du marché, le club londonien a finalement bloqué le transfert car il n'était pas parvenu à trouver un remplaçant à l'ancien milieu offensif de la Roma. Conclusion : «on ne va pas nous reprocher notre ambition, même si au final ça n'a pas marche» , a plaidé le président de l'OM. Les reproches dépendront probablement de la qualité des résultats à venir...
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